30 janvier 2009

Nous sommes fiers de toi, Erdogan !




Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a été accueilli en héros par des milliers de turques, à Istanbul dans la nuit de jeudi à vendredi de retour de Davos (Suisse). Il avait quitté la salle du Forum économique mondial, après avoir été empêché par l’organisateur de répondre, aux justifications du président israélien de la guerre contre Gaza, sous prétexte que la séance était terminée.


Trois mille personnes, selon les chaînes de télévisions, étaient venues aux abords de l’aéroport international Atatürk d’Istanbul, arborant des drapeaux turcs, pour acclamer M. Erdogan.
Les manifestants ont scandé des slogans dénonçant "Israël" pour son agression contre la bande de Gaza et chanté en coeur "Nous sommes fiers de toi".


"Peres ne s’adresse pas à un chef de tribu. Il doit apprendre comment parler à un Premier ministre de la République de Turquie", a-t-il dit a-t-il dit à la presse avant de saluer les gens venus l’accueillir, selon l’agence Anatolie.


"Je ne peux rester impassible devant ce genre de choses, mon tempérament m’en empêche. Mon devoir est de faire respecter l’honneur de mon pays", a encore souligné M. Erdogan. "Je ne suis pas issu de la diplomatie, je suis un homme politique", a-t-il ajouté.
M. Erdogan, a fustigé quasi-quotidiennement l’agression de 22 jours d’"Israël" contre la bande de Gaza.
*************************

Ahmadinejad salue le geste d'Erdogan à Davos

31/01/2009
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a salué le geste de protestation du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Davos (Suisse). "Ce geste est très valeureux (...) c'est exactement ce qu'on pouvait attendre de sa part", a déclaré le président Ahmadinejad, a rapporté samedi l'agence officielle Irna.
"L'attitude du régime sioniste est une insulte à l'humanité (...) je remercie M. Erdogan pour son acte", a-t-il ajouté.
M. Erdogan a quitté un débat au Forum économique mondial (WEF) à Davos (Suisse), après après avoir interdit de répondre aux allégations du président israélien. Ce dernier a justifié, pendant 25 minutes les massacres israéliennes contre la bande de Gaza qui a fait plus de 1.330 martyrs Palestiniens.

Erdogan tient tête à Pérès et claque la porte de Davos !




Après Gaza, plus que jamais, c’est le moment de la colère.

Le président turc, Recep Tayeb Erdogan en a donné l’exemple radieux au forum de Davos.
Face au président israélien, Shimon Perez, qui pendant plus de 25 minutes, s’est lançé dans un plaidoyer mesquin pour défendre les crimes commis par son entité, Erdogan n’a pas mâché ses mots.
Et quand l’organisateur de la rencontre (qui réunissait en plus le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Mon, ainsi que le chef de la ligue arabe, Amro Moussa), l’a empêché de parler, sous prétexte que la séance était terminée, il ne s’est pas empêché de quitter la salle, promettant de ne plus revenir à Davos.
Durant son disours, le président israélien lui a adressé directement la parole, jouant à la victime, sans manquer de mentir par omission : "que feriez-vous si vous aviez toutes les nuits des dizaines de roquettes qui tombaient sur Istanbul ?"
(Jamais des dizaines de roquettes ne se sont abattues sur la même position sioniste. En plus et durant le mois qui précéda la guerre, ces tirs de roquettes palestiniennes étaient survenus en riposte à l’assassinat par Israël de 5 palestiniens, lors d’une incursion, puis de plus de 20 autres durant le moi, et n’ont fait ni tué ni blessé parmi les Israéliens).
"Israël ne veut tirer sur personne, mais le Hamas ne nous a pas laissé le choix", avait poursuivi le président israélien, d’un ton mesquin, regardant sans cesse le dirigeant turc, alors que celui-ci s’obstinait à l’éviter du regard.
A ce moment, Erdogan voulut répondre. Empêché par l’animateur,il put toutefois rappeler au président sioniste les massacres israéliens ultérieurs contre les enfants : "Vous êtes plus âgés que moi, vous avez l’âge de mon père. Je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. C’est pourquoi vous avez parlé si fort, si violemment, parce que vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages", a-t-il pu glisser, en allusion au massacre de la plage perpétré l’an dernier contre une famille de 9 membres. Seule une fille en fut rescapée.
Le président turc a également exprimé sa tristesse pour les applaudissements que le public a offerts au président israélien alors qu’il défendait les crimes de son armée dans la bande de gaza.
"Je trouve très triste que des gens applaudissent parce que beaucoup de gens sont morts. Je pense qu’ils ont tort d’applaudir des actions qui ont tué des gens".a-t-il lancé avec véhémence, avant de quitter la salle, alors que des applaudissements se sont faits entendre.
Alors qu’il sortait, le président de la ligue arabe Amr Moussa n’a eu de mots que pour l’en dissuader. Erdogan ne voulut plus rien entendre.
En quittant la salle, Recep Tayeb Erdogan, rejoint l’Irakien Mountazar al-Zaydi, et les millions de révoltés dans le monde, contre la barbarie de l’entité sioniste, et celle de son parrain américain voire occidental.
Mais la particularité d’Erdogan est qu’il a fait ce qu’aucun dirigeant arabe n’a osé faire.

collaboration égyptienne qui ravitaille les sionistes...



Une entreprise égyptienne a ravitaillé l’armée israélienne

Scandaleux! Des arabes qui apportent leur appui à l’agression contre le territoire palestinien de Gaza ! Le pot-aux-roses est découvert. Une société égyptienne de produits alimentaires ravitaillait l’armée israélienne à la veille, pendant et au lendemain de l’attaque contre Gaza.
Le scandale est révélé par le journal égyptien Al Ousbouu du parlementaire du courant nationaliste Mustapha Bakri. La publication fait la lumière sur plusieurs zones d’ombre et révèle un partenariat d’exception entre certaines sociétés égyptiennes et israéliennes, les propriétaires de la firme égyptienne implantée dans la ville de Sadat avaient jusque-là réussi à garder le secret et leurs noms n’apparaissent sur aucune des listes publiées sur les sociétés entretenant des relations normalisées avec Israël.
Le journal s’interroge comment, alors que Gaza baignait dans le sang, cette société égyptienne de produits alimentaires avait le cœur à ravitailler l’armée israélienne par le passage de El-Aoudja ! Le premier camion chargé de 17 tonnes de haricots verts à destination d’Israël a d’ailleurs pris la route 24 heures à peine après le lancement de l’attaque sanguinaire contre le territoire de Gaza. Les livraisons ne se sont pas interrompues.
Aucun travailleur de cette société ne s’est opposé à cette "trahison" d’autant que la menace de licenciement plane sur eux en raison de la crise financière internationale. La firme a également surveillé étroitement ses ouvriers pour que ne soit pas levé le voile sur ses agissements. L’affaire a émergé suite à l’interpellation d’un des camionneurs au niveau d’un un barrage de police.
La société égyptienne offrait des cadeaux et nourrissait l’armée sioniste alors que le bilan des victimes ne cessait de s’élever…300 morts…830 morts… Les haricots sont passés avant Gaza.
Vendredi 30 Janvier 2009
http://www.echoroukonline.com/fra/international/3424.html

effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem


Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem


jeudi 29 janvier 2009,



Monsieur le Président de l’Etat d’Israël,


Je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l’on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale.Je vous demande d’accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s’est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l’humanité tout entière.


Voyez-vous, depuis mon enfance, j’ai vécu dans l’entourage de survivants des camps de la mort.J’ai vu les numéros tatoués sur les bras, j’ai entendu le récit des tortures ; j’ai su les deuils impossibles et j’ai partagé leurs cauchemars.Il fallait, m’a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n’en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l’absence d’entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d’un avenir de sérénité et de prospérité.Or, monsieur le président, j’observe que malgré plusieurs dizaines de résolutions prises par la communauté internationale, malgré l’évidence criante de l’injustice faite au peuple palestinien depuis 1948, malgré les espoirs nés à Oslo et malgré la reconnaissance du droit des juifs israéliens à vivre dans la paix et la sécurité, maintes fois réaffirmés par l’Autorité palestinienne, les seules réponses apportées par les gouvernements successifs de votre pays ont été la violence, le sang versé, l’enfermement, les contrôles incessants, la colonisation, les spoliations.


Vous me direz, monsieur le président, qu’il est légitime, pour votre pays, de se défendre contre ceux qui lancent des roquettes sur Israël, ou contre les kamikazes qui emportent avec eux de nombreuses vies israéliennes innocentes.Ce à quoi je vous répondrai que mon sentiment d’humanité ne varie pas selon la citoyenneté des victimes.Par contre, monsieur le président, vous dirigez les destinées d’un pays qui prétend, non seulement représenter les juifs dans leur ensemble, mais aussi la mémoire de ceux qui furent victimes du nazisme.C’est cela qui me concerne et m’est insupportable.


En conservant au Mémorial de Yad Vashem, au cœur de l’Etat juif, le nom de mes proches, votre Etat retient prisonnière ma mémoire familiale derrière les barbelés du sionisme pour en faire l’otage d’une soi-disant autorité morale qui commet chaque jour l’abomination qu’est le déni de justice.Alors, s’il vous plaît, retirez le nom de mon grand-père du sanctuaire dédié à la cruauté faite aux juifs afin qu’il ne justifie plus celle faite aux Palestiniens.


Veuillez agréer, monsieur le président, l’assurance de ma respectueuse considération.


( Le Monde du Jeudi 29 janvier 2009 )

conférence de presse de Sayyed Nasrallah, le point sur les disparus libanais et les martyrs



Sayyed Nasrallah accuse l'Egypte de maintenir fermé le terminal de Rafah


G.H

29/01/2009


Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hasan Nasrallah a affirmé que prés de 350 dépouilles de martyrs libanais et palestiniens tués sur le territoire libanais, sont toujours chez l’ennemi sioniste.Au cours d’une conférence de presse, il a appelé le gouvernement libanais a assumé ses responsabilités dans ce dossier, soulignant que la Résistance islamique était prêt à coopérer dans ce dossier humain.


Interrogé sur les résulats de l'enquête sur l'assassinat du commandant en chef de la résistance islamique le martyr Imad Moughnieh, Sayyed Hassan a affirmé que l'enquête a prouvé que c'est le Mossad qui est derrière cet assassinat: " l'enquête a confirmé nos accusations politiques et logique que c'est le Mossad qui a assassiné le commandant Imad Moughnieh".Pour ce qui est d'une riposte du Hezbollah, Sayyed Hassan a déclaré: " il ne s'agit pas de se venger, car ce terme n'est pas convenable, il s'agit de riposter à une agression contre l'un de nos dirigeants, il s'agit de riposter pour dissuader l'ennemi de s'attaquer de nouveau à la résistance islamique".Par ailleurs, Sayyed Hassan Nasrallah a condamné le régime egyptien de maintenir la fermeture du terminal de Rafah, il a attiré l'attention sur une autre guerre qui n'a pas cessé, celle du blocus sur Gaza.


Les idées essentielles de sa conférence de presse


Comme en ce jour en 2004, la résistance islamique a réalisé un exploit en libérant un nombre de détenus libanais et un nombre de martyrs, en ce jour nous avons juré et promis de faire tout ce qui en notre pouvoir pour libérer tout les détenus, puis il y a eu l’opération Redwan dont certaines facettes ont été révélées et d’autres que je vais révéler aujourd’hui, il est bon de rappeler que ce jour nous l’avons appelé le jour de la Liberté il est bon de garder cette cause dans la conscience de notre nation et qu’elle reste dans la responsabilité de cette nation, il ne faut pas oublier les détenus, qui résistent à leur manière dans les geôles israéliennes.


Il faut garder dans l’esprit le côté humain de cette cause, oui c’est une cause humaine avant tout car ces détenus résistent tous les jours à la souffrance, à la torture , et tout autant leurs familles qui endurent la séparation, et qui résistent à l’oppression qui lui inflige l’ennemi israélien.


Pour ce qui est de l’opération de Redwan, il y a les dossiers de Yehia Skaff et de Dalal Moghrabi, lors des échanges de 2004 , nous avons insisté pour savoir le sort de ces deux personnes, l’ennemi a prétendu que Yehia Skaff était mort, à cette époque il y a eu des complications, dans l’opération Redwan nous avons exigé des Israéliens de nous remettre leurs dépouilles et en effet on nous a donné des informations et on nous a remis quatre dépouilles dans un état très décomposé , et les Israéliens ont prétendu qu’ils ne pouvait pas définir leur identité car ce sont des dépouilles très anciennes. Bref, pour ce qui est des quatre dépouilles, les examens dans les laboratoires au Liban n’ont pas réussi à parvenir à des résultats concluants, nous avons envoyé les dépouilles à des laboratoire en France, les examens ont pris un certain temps jusqu'à aujourd’hui et c’est normal nous avons une expérience en ce domaine, ce n’est qu’il y a quelques jours que nous avons obtenu les résultats. Et d’après ces résultats nous ne pouvons pas conclure que ces quatre dépouilles appartiennent à Skaff et à Moghrabé ce sont des identités inconnus et nous avons informé les parents.


Pour ce qui est du martyr Dalal Moghrabé, il n’y a pas de doute ou de discussion sur la mort du martyr Dalal, les archives prouvent qu’elle était tombé en martyr au cours d’une opération contre l’ennemi israélien la question qui se pose c’est de savoir si parmi les quatres dépouilles, il n’y en une qui appartient au martyr Moghrabé. Pour Skaff, toutes les possibilités sont ouvertes, car on ne sait pas s’il est tombé en martyr, et si tel est le cas est-ce-que sa dépouille est entre les mains de l’ennemi israélien ou est-ce-qu’elle est perdue ou est-ce-que les Israéliens ont enfoui son corps, et s’il est encore vivant, il est détenu dans les geôles israéliennes. Nous avons parlé avec la famille de Skaff et nous leur avons dit qu’il représente la seule partie légitime pour déclarer sa mort ou pas car finalement c’est une responsabilité islamique légitime, c’est à eux de trancher.


Pour le pêcheur libanais Mohammad Farrane nous avons informé sa famille que les israéliens nient toute relation avec lui, ou qu’il est détenu chez eux, nous ne pouvons croire cette version car la chaloupe de Farrane a été retrouvée sur la côte libanaise avec à bord des traces de son sang, et nous nous ne sommes pas la partie responsable pour déclarer son décès. Pour ce qui est du reste du dossier, c'est-à-dire les martyrs nous avons une longue liste de Libanais et de Palestiniens qui sont tombés en martyr sur le territoire libanais et nous avons des preuves que l’ennemi a transporté leurs corps dans des hélicoptères, soit au total 300 martyrs libanais et palestiniens.


Pour ce qui est des dossiers des disparus, ils sont des centaines la majorité sont des Libanais, ce sont des disparus que les Israéliens ont tué ou ont enlevé à des barrages ou dans leurs maisons ou via des milices libanaises pro-israéliennes, les chiffres et les noms ont besoin de précisions. Nous tenons pour responsable l’entité sioniste. Mais encore, et là je m’adresse aux responsables libanais, surtout que nous avons maintenant un gouvernement d’union nationale, ce dossier doit pris en charge par le gouvernement libanais, et cela fait partie de sa responsabilité. En tant que Résistance islamique, nous n’allons pas nous désister de nos responsabilités islamiques, nous tenons notre promesse car nous avons une responsabilité religieuse mais c’est avant tout de la responsabilité de l’Etat libanais. Concernant les 4 diplomates Iraniens, (enlevés dans les années 80 au Liban durant la guerre civile libanaise), certains vont se demander pourquoi en parler maintenant, tout simplement par ce qu’ au moment de l’opération Redwan, le pays était entrain de célébrer un moment historique, il y avait une unanimité nationale , un accord national pour célébrer cet événement, or dans le dossier des 4 diplomates iraniens, il y a des détails très sensibles, des détails qui risquaient de gâcher l’esprit de fête et d’unité qui régnait dans le pays, et donc nous avons décidé de ne pas révéler les informations sur les 4 diplomates iraniens à l’époque. Selon le rapport israélien, les diplomates iraniens ont été enlevés par les Forces Libanaises et ont été tués par cette milice puis enterrés dans des endroits que les Israéliens ont estimé comme possibles. Nous avons contacté les Iraniens, il ya des informations que les diplomates sont dans l’entité sioniste, et donc nous n’excluons pas l’éventualité que les Israéliens sont en train de mentir, surtout que par le passé ils ont à maintes fois nié la détention de tel ou tel, pour ensuite découvrir le contraire de ce qu’ils affirmaient. Comment régler ce dossier, une chose est sure, c’est que les diplomates ont bel et bien été enlevés par les FL et qu’ils étaient sous la protection des forces de sécurité libanaises, mais ce qui s’est passé après cela on ne sait pas, ont-ils été remis aux Israéliens, sont-ils détenus dans les geôles israéliennes, ou sont-ils restés vivant entre les mains de FL, et ces dernières les ont tués, à vrai dire c’est aux Forces Libanaises de mettre la lumière sur ce dossier, ce sont les FL qui ont la clef de la vérité. C’est aux FL de dire si oui ou non elles ont tués les diplomates et si oui de remettre leurs dépouilles aux autorités compétentes. Je veux souligner que le fait d’évoquer un dossier aussi sensible n’a rien de politique, c’est une question purement humaine, car il ne faut pas oublier que ces diplomates ont des familles qui souffrent depuis des années parce qu’elles ne connaissent pas le sort de leur proches.


Je répète nous ne voulons pas réouvrir des blessures ni marquer des points à des fins politiques ou électorales c’est uniquement le côté humain qui nous préoccupe.


Un autre sujet que je souhaite aborder celui de Gaza . J’attire votre attention sur la responsabilité de certains : depuis le premier jour, j’ai parlé d’ une décision américano-européenne avec l’aval de certains régimes arabes de changer la situation dans la région avant qu’Obama n’arrive au pouvoir.


Barak est celui qui a le plus su profiter des leçons de la guerre de juillet 2006, depuis le début il a déclaré qu’ ils n’ont pour but de faire cesser les tirs des roquettes ou même d’empêcher le passage des armes vers Gaza, il a évité de définir un quelconque objectif, et s’épargner en cas d’échec d’être dans une situation embarrassante ; en fait le véritable objectif de cette offensive israélienne sur Gaza, c’est de changer la situation sur le terrain ; c’est-à-dire anéantir le Hamas, écraser les factions de résistance palestinienne, et restaurer le pouvoir de l’Autorité palestinienne à Gaza , tel était l’objectif maximale, l’objectif minimum était d’affaiblir le Hamas au point de l’obliger à accepter tout compromis qui convient à l’ennemi israélien. Dans l’offensive israélienne, il y avait trois étapes : La première c’est le bombardement aérien, qui était un but en soi, la deuxième étape étant l’offensive terrestre, et la troisième étape était de pénétrer la bande de Gaza, sauf que voilà la deuxième étape a échoué ;Et là je m’arrête pour m’incliner et applaudir la résistance des responsables politiques dans la résistance palestinienne et la ténacité de sa population, car tous les objectifs israéliens ont échoué, les faits parlent ainsi, l’entité sioniste a été obligé d’annoncer un cessez-le-feu unilatéral parce qu’elle ne pouvait pas passer à la troisième phase de son offensive, craignant de subir de fortes pertes dans les rangs de son armée ; Et donc, il ne restait plus aux Israéliens que de prétendre qu’ils ont réussi à rétablir l’image stratégique de Tsahal, ce qui est faux car ce n’est pas en massacrant des femmes et des enfants qu’une armée rétablit son image stratégique. Je vous le dis, ce qui s’est passé à Gaza est un échec politique et militaire pour l’ennemi israélien et déjà des voix s’élèvent dans la commission de Fenograd qui affirment que le résultat de la guerre de Gaza est le même que celui de la guerre de juillet 2006. Ce qui s’est passé à Gaza est une victoire de la résistane palestinienne. Cela dit, certes la guerre à grande échelle contre Gaza a cessé, mais une autre guerre n’a pas cessé, celle qui était avant l’agression israélienne. Bien sûr, il y a certains qui ne veulent pas reconnaitre la victoire de la résistance palestinienne, ce sont les mêmes qui ont refusé de reconnaitre la victoire de la résistance islamique dans la guerre de juillet 2006, et pour les mêmes raisons.
De toute façon, ce n’est pas sur eux que nous comptons. Aujourd’hui, à travers le maintien de la fermeture des terminaux à Gaza, le blocus sur Gaza se poursuit encore, il n’a pas cessé, et il est pire qu’avant car Gaza est dans des conditions humaines pire qu’avant l’agression israélienne. Il y a certains qui exploitent cette situation pour exercer plus de pressions sur la résistance palestinienne , ils exploitent leur désir de reconstruction de pour imposer des conditions qu’ils étaient impuissants d’imposer durant la guerre, c’est un chantage immoral et honteux.Il faut travailler à aider les Palestiniens à retrouver une vie normale, et tout ceux qui empêche cela sont des partenaires dans le crime .
Il faut bouger pour protéger la Resistance palestinienne politiquement pour qu’elle puisse faire face a ces pressions ;Un des responsables est venu à Gaza, il a vu la destruction des maisons, il a vu des familles sans abris, sans nourriture, dans le deuil et il n’a pas osé condamne l’entité sioniste, il a condamné le Hamas parce que selon lui elle a tué des civils israéliens, quelques colons sionistes, mais il n‘a pas osé accuser l’entité sioniste d’avoir commis des crimes de guerre.
J’attire votre attention sur l’implication américaine et européene dans cette tragédie de Gaza en insistant à toujours vouloir protéger Israël de ces crimes qu’il a commis et le pire c’est qu’ils sont documentées.

déclaration du FPLP : la France est devenue l'ennemie du peuple palestinien



En affirmant que le France menace ses intérêts dans la région


Le FPLP : la France est devenue ennemi du peuple palestinien après sa participation au blocus


[ 28/01/2009 ]

Damas – CPI

Une source officielle au Front Populaire de la Libération de la Palestine (Commandement général), a dénoncé la décision de la France et d'autres pays de l'OTAN de participer au blocus naval contre la Bande de Gaza, sous prétexte d'arrêter la contrebande d'armes.
La source a affirmé dans une déclaration écrite, le mardi 27/1, qu'au moment où le gouvernement français devait envoyer des aides humanitaires et médicales urgentes aux habitants de Gaza assiégés, notamment après la guerre sauvage des nazis sionistes, le gouvernement du président Sarkozy tient à nous rappeler le passé de la France coloniale et ses mesures pires contre plusieurs peuples au monde.


Le Front populaire de libération de la Palestine - Commandement général, a appelé le gouvernement français de retirer ses navires de guerre des eaux navales de Gaza, en lui demandant d'arrêter ses coopérations avec les néo-nazis sionistes afin que la France ne soit pas contre le peuple palestinien.


Le Front a averti de la participation de la France et d'autres pays qui veulent appuyer l'entité sioniste, en serrant plus le blocus et violant les droits légaux des palestiniens, tout en soulignant que les intérêts de la France dans toute la région seront menacés après cette décision, et en appelant les français à presser sur leur pays pour arrêter ces coopérations avec l'occupation sioniste au dépend des droits légitimes palestiniens.

29 janvier 2009

Israel en attente de la vengeance de l'assassinat de Moughniyeh



Israël en attente de la vengeance de l'assassinat de Moughniyeh.


28/01/2009


C'est l'état l'alerte en Israël avec l'approche de la commémoration annuelle de l'assassinat du commandant de la résistance libanaise Imad Moughniyeh. Elle a été déclarée par le ministre israélien de la sécurité, qui a donné l'ordre aux forces de sécurité de renforcer leur disposition, par crainte d'une opération de la part du Hezbollah, en représailles à l'assassinat d'un de ses dirigeants, Imad Moughniyeh.


Ce dernier avait été tué le 14 février de l'an dernier. Deux jours après l'assassinat, le Hezbollah avait accusé l'entité sioniste d'être derrière l'agression, et s'était engagé à le venger, au moment et à l'endroit propice. Sa commémoration cette année survient deux jours après la fin des élections législatives israéliennes et avant la commémoration de l'assassinat de l'ancien secrétaire général du Hezbollah, Sayed Abbas Moussaoui, tué par Israël en 1992.Le ministre de la sécurité israélien craint le plus que le Hezbollah ne profite des jours des élections pour frapper des objectifs israéliens à l'intérieur du pays ou à l'extérieur".


Selon le ministre israélien de la guerre Ehud Barak, le mois de février sera particulièrement sensible, parce qu'il comprend plusieurs occasions qui peuvent être constituer un motif pour exécuter des opérations contre des objectifs israéliens.


(Arabs 48)

Israel : notre part de mensonge (par Schlomo Sand)


Israël : notre part de mensonge



Nous savons depuis le XIXe siècle avec Ernest Renan que, pour édifier une nation, il faut non seulement se souvenir, mais aussi oublier. Le point de vue exprimé dans Le Monde (21 décembre 2001) par Limor Livnat, ministre israélienne de l'éducation, confirme que la négation des droits d'un autre peuple nécessite de recourir à ce même mécanisme mental.
Au cours des dernières années, en Israël, il nous a été donné de voir un historien (Shlomo Ben Ami) s'essayer à la politique ; nous pouvons maintenant voir ce que donne l'écriture de l'histoire par une politicienne. Encore faut-il souligner qu'en l'occurrence la politicienne qui a confié à ce journal ses considérations historiographiques n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de la ministre qui s'emploie activement à façonner la conscience et la mémoire du passé de la jeunesse israélienne.
Limor Livnat est une adepte de l'histoire de la "longue durée" : elle situe le commencement au XIIe siècle avant notre ère et la fin au milieu du deuxième millénaire. L'acteur principal en est un "peuple-race" éternel qui avait réussi à se conquérir un territoire au tout début de l'histoire, mais qui, comme les premiers Espagnols au VIIIe siècle, avait vu sa terre occupée par de méchants Arabes. Toutefois, tout comme les Espagnols qui expulsèrent les Arabes après huit siècles de présence, les juifs parvinrent, eux aussi, à se réapproprier leur terre après mille deux cents longues années.
Durant ce très long exil, les juifs rêvèrent de regagner leur patrie, ce qui ne fut possible qu'avec l'affaissement de l'Empire ottoman. En 1947, la souveraineté des juifs sur leur terre fut proclamée, et, comme ils avaient le cœur généreux, ils acceptèrent de se contenter de 10 % du territoire de la Palestine mandataire. La guerre de 1967 leur permit d'élargir leur territoire et d'accomplir ainsi la justice immanente de l'Histoire. Mais ne voilà-t-il pas que resurgirent alors d'étranges Arabes, avec à leur tête un Egyptien nommé Arafat, qui, par leurs revendications infondées, prétendirent porter atteinte à la vision historique magnifique du retour d'un peuple sans terre sur une terre sans peuple !
Je ne sais si la lecture d'un tel récit doit prêter à rire ou à pleurer. Puisque Auschwitz est aussi évoqué – et comment ne le serait-il pas ? –, il nous faut bien pleurer. Soyons juste : Limor Livnat n'est pas la seule patriote au monde à croire à l'antériorité quasi éternelle de la nation dont elle se revendique. Nombre de nationalistes, dans le monde entier, ont procédé ainsi et se sont inventé un passé historique imaginaire, pas toujours pour justifier au présent une politique cruelle.
La plupart des manuels d'enseignement en Israël regorgent de considérations semblables à celles de Limor Livnat, qui en est elle- même nourrie et qu'en sa qualité de ministre de l'éducation elle s'emploie de son mieux à faire reproduire dans les cerveaux des petits et des grands.
Les premières tentatives visant à reconsidérer cette façon d'écrire l'histoire, apparues lors des brèves années d'Oslo, ont été réfrénées par la ministre militante dès sa prise de fonctions. Elle avait été aidée en cela par l'impéritie stratégique d'Ehoud Barak, qui avait préparé le terrain pour le retour en force d'une "mémoire juive" bien aux normes.
Je recommanderais, par exemple, à Mme la ministre de lire les études d'archéologues israéliens importants que leurs recherches ont conduits à réfuter l'idée de la conquête de Canaan par les Hébreux et, partant, du génocide qu'ils auraient exécuté sur instruction divine. J'imagine toutefois que, pour Limor Livnat, la Bible est un livre d'histoire crédible et que le cruel génocide a bien eu lieu.
J'essaierais également de convaincre Mme Livnat qu'au VIIIe siècle il n'y avait pas encore de nation espagnole et que, précisément, la conquête musulmane de la presqu'île ibérique apporta aux juifs un âge d'or sans équivalent dans aucun royaume chrétien. Je crains cependant que cette version historique ne puisse être entendue alors qu'aujourd'hui le monde occidental tresse des couronnes à la civilisation "judéo-chrétienne" et associe l'islam à l'intolérance et à la terreur.
Il faudrait aussi rappeler à Limor Livnat que, selon la croyance juive millénaire, "Sion" ne constituait pas une patrie, mais un lieu saint vers lequel il ne sera permis d'émigrer qu'après la rédemption. C'est d'ailleurs pourquoi les juifs de Babylone, se sentant menacés, partirent vers Bagdad et non pas à Jérusalem, bien que les deux cités appartinssent au même royaume. Mais tout cela est peine perdue, car Limor Livnat semble trop éloignée de la compréhension de toute religiosité juive.
Il faudrait encore attirer l'attention de Limor Livnat sur une autre erreur : la ministre se trompe quand elle affirme que la résolution de l'ONU de 1947 a accordé 10 % du territoire de la Palestine du Mandat aux 620 000 juifs présents. En fait, ils en obtinrent 60 %, alors que 1 300 000 Arabes reçurent 40 % du territoire. Limor Livnat ignore apparemment les frontières de la Palestine mandataire fixées en 1922 après la création du royaume de Transjordanie.
Je fais partie des Israéliens qui ont cessé de revendiquer pour eux-mêmes des droits historiques imaginaires : si l'on invoque, en effet, des frontières ou des "droits" remontant à deux mille ans pour organiser le monde, nous allons le transformer en un immense asile psychiatrique. De même, si nous continuons à éduquer les enfants israéliens sur la base d'une mémoire nationale à ce point contrefaite, nous ne parviendrons jamais à un compromis historique durable.
Je fais mienne la métaphore de l'historien Isaac Deutscher, qui a comparé la création de l'Etat d'Israël à la situation d'un homme qui saute d'une maison en flammes et qui atterrit durement sur un autre homme qui se trouve devant le seuil de la maison, et à qui, bien sûr, est causé un dommage. Le jugement moral à porter sur l'homme qui a sauté de la maison est relatif.
La conquête des territoires en 1967 peut donner lieu à une autre métaphore : un autre homme descend les marches d'une maison qui ne brûle pas et va piétiner l'homme blessé qui gît ligoté. Jusqu'en 1948, les colons juifs peuvent être considérés comme des réfugiés apatrides. A partir de 1967, les colons qui vont s'installer dans les territoires occupés proviennent d'un Etat qui leur assure une souveraineté. Ce n'est pas la première fois ni, semble-t-il, la dernière que des persécutés deviennent persécuteurs.
Le refus de Limor Livnat de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967 est un appel à continuer le piétinement. De même, son refus de reconnaître la nécessité d'une certaine réparation, dans la mesure du possible, de l'injustice commise en 1948 empêche de progresser dans les négociations qui sont à renouer. De ce point de vue, Ehoud Barak ne lui a pas été vraiment supérieur : le prisonnier bénéficie aussi d'une autonomie sur 90 % du territoire de sa cellule !
En 1993, Itzhak Rabin a commencé l'évacuation des territoires occupés. Le drapeau palestinien a flotté sur Jénine et Ramallah. Cependant, parallèlement à ce processus politique, la plupart des historiens israéliens n'ont pas entrepris l'œuvre de déminage de la mythologie qui a amené beaucoup d'Israéliens à croire que ces territoires font partie intégrante de la patrie indivisible. Par la reproduction de ces mensonges historiques, les historiens ont aussi leur part dans la dégradation actuelle. Les politiciens de droite et de gauche comme Mme Livnat ou M. Barak qui ont poursuivi systématiquement une politique de colonisation dans les territoires occupés perpétuent l'entreprise de façonnement idéologique de la mémoire.
S'il appartient aux Israéliens d'apprendre une histoire plus crédible que celle proposée par Limor Livnat, les Palestiniens devraient également se pénétrer de la raison douloureuse selon laquelle on ne réparera pas une injustice historique au prix d'une nouvelle injustice. Bien que cela soit difficile pour eux, il faut bien le dire : la proclamation du droit au retour des réfugiés dans les territoires d'avant 1948 équivaut de fait à un refus de reconnaître l'Etat d'Israël. Les Israéliens doivent, bien sûr, évacuer tous les territoires conquis en 1967, y compris la partie arabe de Jérusalem, cependant que les dirigeants palestiniens doivent formuler un projet de compromis s'agissant des conséquences tragiques de 1948 et ne pas continuer à nourrir les illusions de leurs compatriotes.
Comme partie du peuple occupant, il ne m'est pas aisé – et peut-être n'en ai-je pas le droit – d'indiquer la voie au peuple occupé. Mais plus le temps passe et plus le cauchemar s'épaissit.
James Joyce, dans Ulysse, fait dire à son personnage, professeur d'histoire, qu'elle est un cauchemar dont il tente de se réveiller. Il y a tout lieu de craindre que les leçons d'histoire dispensées par la ministre israélienne de l'éducation n'empêchent à jamais le réveil.

(Traduit de l'hébreu par Michel Bilis.)

par Shlomo Sand

article publié sur libanresistance, à ne pas manquer !

http://libanresistance.blogspot.com/2009/01/declaration-de-la-haute-commision-de.html

28 janvier 2009

l'ambassadeur d'israël en France convoqué !!!



L'ambassadeur israélien en France convoqué après un incident en Israël





La France a annoncé mercredi la convocation de l'ambassadeur israélien à Paris après que le consul général de France à Jérusalem eut été bloqué plus de six heures mardi au point de passage d'Erez entre Gaza et Israël, et que son convoi eut essuyé des tirs de semonce.

Alain Rémy, "le consul général de France à Jérusalem, et plusieurs de ses collaborateurs se sont rendus hier à Gaza pour évaluer la situation, notamment l'ouverture des points de passage et examiner l'état des projets financés par la France", a déclaré mercredi à la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier.

"A l'issue de cette visite, le convoi qui avait prévu de rentrer à Jérusalem dans la soirée a été bloqué par les autorités israéliennes plus de 6 heures au point de passage d'Erez", a-t-il ajouté.

"Le convoi, qui comportait également d'autres diplomates européens, a essuyé deux tirs de semonce en provenance des soldats israéliens" et "le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur d'Israël en France pour protester contre cet incident inacceptable et lui demander des explications", a dit Eric Chevallier.

Le ministère des Affaires étrangères n'a pas fourni d'autres précisions sur la convocation de l'ambassadeur, Daniel Shek.

Le gouvernement israélien a affirmé de son côté que cet incident était dû à la poussée de violence survenue mardi à la limite entre Israël et Gaza, la première depuis l'arrêt des combats, le 18 janvier, entre l'Etat hébreu et le mouvement islamiste palestinien du Hamas. Ces accrochages ont provoqué la mort d'un soldat israélien et d'un Palestinien.

"Tous les points de passage ont été fermés pendant plusieurs heures en raison de l'attaque survenue le même jour contre une patrouille israélienne", a déclaré Yossi Lévy, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. "La mesure ne visait pas particulièrement le consul général de France", a-t-il ajouté.

Les incidents à des points de passage entre Israël et Gaza sont fréquents et leur franchissement reste difficile, y compris pour des diplomates, a-t-on relevé de source diplomatique française.

Il y a quelques semaines, un autre incident du même type avait empêché le consul général de France de se rendre à Gaza.

C'est la première fois cependant que l'ambassadeur israélien est convoqué au ministère français des Affaires étrangères à la suite d'un incident de ce type. La convocation au Quai d'Orsay de l'ambassadeur vise à dénoncer le caractère répété de ce genre d'incidents, a-t-on fait valoir de même source.

26 janvier 2009

israel a sacrifié ses soldats



Des témoignages confirment

qu'Israël a sacrifié ses soldats


Leila Mazboudi

26/01/2009


Ces témoignages ont été donnés par des soldats israéliens au journal israélien Maariv. Ayant participé à la guerre contre la Bande de Gaza, ils confirment la version du Hamas, selon laquelle des militaires israéliens ont été capturés, puis tués dans des raids israéliens perpétrés contre le bâtiment dans lequel ils ont été séquestrés, au su du commandement militaire israélien. Selon ces soldats, les raids ont été perpétrés afin d'empêcher que les soldats ne tombent aux mains des combattants palestiniens.


Dans les détails, un de ces soldats révèle au Maariv que l'évènement a eu lieu lorsqu 'une unité israélienne a tenté de rentrer dans une maison palestinienne, pour la ratisser, de crainte qu'elle ne soit piégée. C'est alors qu'elle a fait l'objet de tirs de feu intensifs, provenant d'une courte distance. Le soldat qui devançait le groupe a alors été blessé. A ce moment, le commandant de l'unité a remarqué la présence d'un objet qui émettait de la lumière sur le sol de la maison, croyant qu'il s'agissait d'une bombe. Il a alors ordonné le retrait de tous les soldats, ce que le soldat blessé n'a pu faire.


Tout de suite après, et toujours selon la version du soldat en question, l'officier a ordonné le bombardement de la maison, croyant que le soldat israélien avait été tué. Celui-ci a été retrouvé tué, et près de lui le cadavre d'un combattant palestinien. Selon la dixième chaine de la télévision israélienne, des consignes sévères avaient été données aux soldats durant les combats, pour éviter à tout prix d'être capturés, même au prix de leur vie. La télévision a même diffusé un enregistrement d'un officier de la brigade 501 de l'unité Golani, alors qu'il est en train de leur dire qu'aucun d'entre eux ne doit être capturé, et leur ordonnant au cas où ils le sont, de se faire exploser par une de leurs bombes ainsi que leur kidnappeur.


Ces deux révélations rejoignent dans leur ensemble la version du Hamas, durant la guerre, et qui assure avoir capturé un soldat israélien, puis l'avoir gardé durant deux jours. Au bout desquels il a péri dans un raid israélien contre la maison où il avait été séquestré, après l'échec de négociations menées par un civil palestinien. Sauf que la question des deux jours ne figure pas dans la version israélienne, ni la justification sur la bonne intention de l'officier qui a ordonné le bombardement de la maison, croyant que le soldat israélien blessé avait été tué.


Un autre média, le quotidien Yediot Aharonot a fait état de mesures draconiennes prises par l'armée israélienne, baptisées " mesures de Hannibal", se rapportant au scénario de la capture de soldats. A la base d'un témoignage fait par un soldat, des ordres auraient été donnés pour ouvrir le feu contre des véhicules qui transportent le soldat israélien capturé et ses ravisseurs palestiniens.


D'autres soldats appartenant au contingent des parachutistes et à celui de l'infanterie Golani ont révélé avoir reçu la même consigne. Tandis qu'un membre du contingent Gafaati a assuré avoir entendu son officier leur ordonner avant de s'infiltrer dans la bande de Gaza:" ce n'est pas important ce qui va se passer, l'essentiel est qu'il n'y aura pas de soldat kidnappé, il n'y aura pas chez nous un deuxième Gilad Shalit, quelque soit le prix".


Le prix est bien clair: sacrifier les soldats israéliens.

Tsahal recrute en France



L'armée israélienne recrute en France

26/01/2009


Le saviez-vous? L’armée israélienne, celle qui vient de massacrer 1330 personnes à Gaza, recrute des auxiliaires en France.


“Vous vivrez des moments inoubliables” est-il précisé !


Le flyer ci-contre, avec sa belle couleur kaki-verdâtre, est diffusé sur un présentoir, à la CIS, la Communauté Israélite de Strasbourg, à côté d’informations religieuses, plus conformes à la vocation du lieu.Alors que la CIS appelle à manifester contre le racisme et l’antisémitisme, demain à Strasbourg, elle auto-détruit ces belles intentions, en laissant ce genre de propagande militaire pour un Etat étranger à la disposition du public.


Et pendant que le Préfet des Alpes Maritimes interdit une manifestation pour la Palestine, à Nice, la police des frontières d’Israël prépare son gala annuel à Paris, en un lieu tenu encore secret.Et les autorités gouvernementales ont le culot de prêcher, avec des politiques et des religieux, “la non-importation du conflit” !


Qui importe le conflit ?

Qui le communautarise ?

Qui joue avec le feu ?


Source : Le Post

Assad à manar TV


Assad à al-Manar :

personne dans la région n'aime Israël, ni n'a peur de lui

Leila Mazboudi

26/01/2009

Lors d'une interview accordée exclusivement à la chaîne d'al-Manar, le président syrien Bachar el-Assad a assuré qu'Israël a perdu dans sa dernière guerre contre la bande de Gaza, car non seulement personne n'aime Israël, mais plus personne n'a peur de lui. Selon lui, ce qui s'est pass" à Gaza est une petite victoire, qui s'ajoutent aux autres petites victoirs, qui vont amener jusqu'au triomphe final.



Al-Manar: Comment lisez-vous le fait que la Syrie se trouve pour la seconde fois dans l'axe des vainqueurs, et comment lisez-vous la victoire de Gaza,

LA SYRIE SE TROUVE DANS UNE MEME CONTINUITE DEPUIS 4 DECENNIES


Assad: La position syrienne n'est pas liée à deux étapes, celle de la guerre 2006 et celle de Gaza, elle se trouve depuis quatre décennies sur la même lignée, les victoires réalisées également se trouvent dans une continuité depuis l'invasion de Beyrouth, en passsant par la banlieue-sud et le Liban sud, et en terminant par Gaza. Ma lecture de la victoire à Gaza, je l'ai présentée lors du sommet de Doha, en relevant les changements qui ont eu lieu dans les quatre générations qui se sont succédées, depuis le début du conflit arabo-israélien, lorsque des massacres ont été perpétrés pour faire fuit les gens, et qui sont incomparables par rapport à ceux perpétrés actuellemment, grâce aux armements de plus en plus sophistiqués.

Dès lors, l'espoir était contracté sur les armées arabes pour libérer la terre, et sur les organisations internationales pour restituer les droits, et sur le Droit international pour ne pas permettre les violations. A la lumière de ce qui s'est passé à Gaza et avant au Liban, il s'est avéré premièrement qu'on ne peut que compter sur nos propores moyens. Sauf ceux qui concernés peuvent résoudre leurs problèmes. Secondo, c'est la persévérance qui est nécessaire, ainsi que l'obstination à défendre nos droits. C'est en résumé ce qui s'est passé à Gaza.


Al-Manar: c'est peut-être cela qui a poussé certains à dire que la victoire de Juillet était claire, alors que celle de Gaza ne peut être qualifiée d'ainsi. Quel est le critère dans ce cas? Vous en avez cité un ensemble de normes importantes, dont l'attachement peut constituer une certaine victoire.

PERSONNE N'AIME ISRAEL ET PERSONNE N'A PEUR DE LUI


Assad: le premier critère se rapporte aux objectifs mis au point par l'ennemi. Si la destruction des maisons en a été un dans la guerre contre le Liban ou contre la Bande de Gaza, l'ennemi aurait été vainqueur, en détruisant les maisons.
Si le but était de tuer des civils, là aussi il aurait remporté la guerre. Mais si le critère est d'éradiquer la résistance, et de frapper le concept de la résistance, et celui de la persévérance, ou d'éliminer la résistance de point de vue structurelle, dans ce cas, il a perdu
Israël s'est fondé sur l'idée qui dit: (il ne m'importe pas qu'on m'aime, il faut qu'on ne craigne) or aujourd'hui cette idée même a essuyé un échec. Maintenant personne n'aime Israël, et personne n'a peur de lui.

Selon ces normes là, nous pouvons juger s'il y a une victoire ou pas.


Al-Manar: vous avez lié dans votre allocution prononcée au sommet de Doha entre le destin de Gaza et celui de la nation. Pourquoi?


Assad: Parce que la question est liée à la voie qu'il faut suivre. Gaza a persévéré jusqu'à la fin. Si Gaza s'était éffondré, toute l'idée de la résistance aurait pris un coup dans lemonde arabe.
Il y a maintenant une renaissance arabe chez les gens, et je ne parle pas au niveau officiel arabe, mais au niveau populaire. Dans les années 90, on croyait que le temps de la résistance était révolu, et qu'il fallait se plier.

Avec le début de l'Intifada en l'an 2000, les concepts ont commencé à changer. Il fallait donc faire quelque chose pour empêcher ceci, ça n'a pas marché.S'ils y étaient parvenus au Liban, ou à Gaza, tout le concept de la résistance se serait effondré.


Al-Manar: au niveau personnel, est-ce que vous ressentez de la fierté à l'égard des réalisations de la résistance, les choix faits par la Syrie se sont avérés justes?

Assad: c'est évident. Je rencontre des dirigeants étrangers qui analysent de la sorte; certains sont américains, d'autres occupaient des fonctions officielles aux Etats unis et étaient célèbres pour leurs positions pro-israéliennes, d'aucuns sont des politologues sans occuper pour autant des fonctions au sein de leur état. Tous analysent de la même façon. Il est donc normal que nous faisions de même, avec quelque additif, dont le sentiment de fierté. C'est évident.

Al-Manar: Pensez-vous que la situation stratégique des forces de la résistance de l'insoumission est meilleure maintenant, comment l'exploiter?

LES PETITES VICTOIRES SONT LES MARCHES D'UNE ECHELLE JUSQU'A LA VICTOIRE FINALE


Assad: Chaque conjoncture a abouti à une situation particulière: la guerre en 1982 a engendré la résistance dans son état actuel, elle a abouti à la libération. Les massacres de Jénine en 2002 ont provoqué la résistance en Palestine. La guerre de 2006 a également eu ses propres résultats. Et maintenant à Gaza c'est pareil. Chacune de ces situations a consacré la voie de la résistance (…) les victoires qui ont u lieu sont de petites victoires pour une grande victoire, et elles se poursuivront. Elles ne seront pas toutes militaires. Mais elles constituent toutes les marches d'une échelle jusqu'à ce qu'on arrive à la victoire finale.

al-Manar: La guerre peut être investie dans la politique. Ces exploits, comment les investir politiquement??

Assad: Tout ceci revient aux droits, auxquels il faut s'attacher. En ce qui nous concerne, nous sommes dans la phase de la paix. Nous avons essayé la guerre dans le passé, et on nous a dit que les négociations de paix vont nous restituer nos droits, ce qui n'a pas eu lieu.
Nous étions en négociations indirectes avec Israël durant les derniers mois, nous cherchions les voies de la paix, mais il n'y avait pas de sérieux de sa part.
Il s'est avéré qu'Israël ne comprend que le langage de la force. L'exploitation politique de la résistance et de ses victoires permet de rester attaché aux droits et à leur restitution.


SEUL LE STATU QUO EST EFFICACE AVEC ISRAEL


al-Manar: cette victoire peut elle être traduite en politique au niveau du conseil de sécurité, des relstions entre les différentes puissances internationales
Assad: En théorie, ça devrait l'être. Mais pratiquement, non. Et la raison en est Israël qui se désintéresse de toutes ces structures, du Conseil de sécurité des Nations Unies ou de sa Charte.
Il est indifférent à l'égard de la Ligue Arabe et de ses décisions, quelque soit leur nature.


Israël comprend le langage de la réalité exclusivement. Dès le début de son projet sioniste dans la région, il s'est attelé à imposer un statu quo aux Arabes. Raison est-il pour exploiter politiquement cette résistance, il faut adopter nous aussi la politique du statu quo à l'encontre d'Israël. C'est la seule exploitation possible. Mais le fait de vouloir dépendre des autres structures internationales et régionales ou autres ne réalisera rien. Avec Israël, seul le statu quo est efficace.


Al-Manar: est-ce que le sommet de Doha peut constituer un axe arabo-islamique alternatif, qui commence par Damas, passe par le Liban, la Palestine, le Liban, l'Iran et la Turquie? Il dispose en plus d'un soutien populaire. Cet axe là ne peut il pas constituer une partie de l'exploitation politique??

LE FAIT DE PARLER D'AXE SOUS-ENTEND LA DIVISION


Assad : Non, le mot axe sous entend qu'il y a un autre axe, et qu'ils sont dirigés l'un contre l'autre. Nous ne percevons pas le sujet de cet angle. Il y a une cause centrale, ou un ensemble de questions. Il y a des points de vue, des visions et des politiques d'état à l'égard de cette cause.
Concernant Gaza, ces états qui ont une vision commune se sont réunis à Doha, pour exprimer leur point de vue et prendre des décisions précises dans cette direction.
Il y a d'autres états qui sympathisent avec eux, et adoptent le même point de vue, mais n'ont pu venir pour différentes raisons; c'est pourquoi je n'appelle pas cela un axe. Ces états se sont entendus sur une vision, et ils ont agi dans ce sens.


Al-Manar: Les autres l'ont pourtant qualifié d'axe, un axe qui comprend d'abord la Syrie et l'Iran, puis le Qatar et le Turquie l'ont rejoint dans une certaine mesure.

Assad: Il a été qualifié ainsi de la part des autres parce qu'ils veulent placer le mot axe, à la place de celui de la Cause. La question est de savoir quelle est la nature de la cause et non celle de l'axe.
Il y a une question intitulée Gaza, nous devons nous positionner en faveur du peuple de Gaza et de sa résistance. Le fait de parler d'axe ramène à une division ou une dissenssion. C'est ce qu'ils veulent. Que ceux qui veulent agir en direction d'un axe veulent diviser le monde arabe. Nous savions que la position arabe n'est pas unifiée concernant le Liban, la Palestine et l'Irak. La division existe, dans les sommets arabes il y a des compromis, on opère des opérations esthétiques pour cette réalité, mais elle existe. C'est ce que sous-entend le mot axe.

25 janvier 2009

chanson pour Gaza (anglais, traduction en arabe)


Michael Heart Chante pour Gaza .... a song for Gaza
envoyé par hatcha_batcha
A blinding flash of white light
Lit up the sky over Gaza tonight
People running for cover
Not knowing whether they're dead or alive
They came with their tanks and their planes
With ravaging fiery flames
And nothing remains
Just a voice rising up in the smoky haze

We will not go down
In the night, without a fight
You can burn up our mosques and our homes and our schools
But our spirit will never die
We will not go down
In Gaza tonight

Women and children alike
Murdered and massacred night after night
While the so-called leaders of countries afar
Debated on who's wrong or right
But their powerless words were in vain
And the bombs fell down like acid rain
But through the tears and the blood and the pain
You can still hear that voice through the smoky haze

We will not go downIn the night, without a fight
You can burn up our mosques and our homes and our schools
But our spirit will never die
We will not go down
In Gaza tonight

une frégate française...

nous ne saurions mieux dire que ce que notre ami a laissé sur son blog.

voici le lien, bonne lecture.

http://libanresistance.blogspot.com/2009/01/malgr-son-silence-ferme-durant.html

23 janvier 2009

déclaration du FPLP


FPLP : position sur le "cessez-le-feu", le "repos" et les armes de la résistance


Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a réaffirmé le 18 janvier 2009 sa position sur le soi-disant "cessez-le-feu", tout en ayant le plus grand respect à l'égard de la décision de nos frères et soeurs dans la résistance, de déclarer un cessez-le-feu d'une semaine avec l'ennemi. De même que nous partageons aujourd'hui la déclaration de victoire avec notre peuple, nous voulons réaffirmer notre rejet de n'importe quel cessez-le-feu et de la politique du soi-disant "repos".

Nous nous sommes toujours opposés à la politique du "repos", parce qu'elle donne l'opportunité à Israël de s'en servir pour attaquer notre peuple et elle augmente la pression de toutes les forces du camp ennemi sur la résistance - non seulement les assauts militaires d'Israël, mais également la pression politique et les attaques qui proviennent des régimes arabes, de l'Union européenne, des Etats-Unis et du soi-disant "quartet". La politique du "repos" devient un piège pour la résistance que nous devrions toujours chercher à éviter, à partir du moment où l'occupation elle-même est une agression. Notre peuple a le droit de résister, en tant que peuple occupé, et si la résistance peut prendre des décisions tactiques sur le déroulement de la lutte, nous ne pouvons jamais laisser cette décision, cette résolution, devenir une arme aux mains de nos ennemis.

Les éléments des forces terrestres ennemies demeurent à Gaza et le siège n'est pas terminé, de même que les check-points, en particulier Rafah, n'ont pas été rouverts. L'ennemi n'a pas déclaré la fin de son siège maritime et leur Armée de l'Air continue d'envahir nos cieux, afin d'essayer d'instaurer la crainte et la terreur au sein de notre peuple qui dénombre plus de 1300 martyrs durant les 3 dernières semaines, plus de 5000 blessés, la destruction de plus de 4000 logements, de quartiers entiers, et de l'essentiel de notre infrastructure civile à Gaza. Les frontières n'ont pas été ouvertes, et à tous les checkpoints, en particulier celui de Rafah, les marchandises destinées à notre peuple restent stockées en l'attente d'un contrôle et d'une sécurisation du point de passage.
L'ennemi essaye de réussir par des moyens politiques là où il a échoué par des moyens militaires. Il a échoué en dépit de sa tactique de la terre brûlée et du massacre de notre peuple, il n'est pas parvenu à anéantir notre résistance ou a faire plier notre peuple. Maintenant, il tente de maquiller son échec par l'accord de Livni-Rice (avec les Etats-Unis) - un accord qui n'a même pas la valeur du papier sur lequel il est rédigé. Le FPLP tient à clarifier cette position: notre peuple n'abandonnera pas ses droits et notre résistance ne baissera pas les bras, mais au contraire, cette dernière agression ne fera que renforcer notre détermination pour consolider notre résistance et la puissance de nos forces.

En outre, le sommet de Sharm el-Sheikh entre les Européens et quelques régimes arabes représente une menace pour le monde arabe. Il est l'acte symbolique d'une tentative de rétablir le colonialisme dans le monde arabe. La "surveillance" de la frontière entre l'Egypte et la Palestine signifie qu'il n'y a aucune souveraineté dans le monde arabe, ni en Egypte ni à Gaza, et que ces puissances coloniales et leurs forces reviennent s'établir dans notre région. La souveraineté est une question critique, et différencie un peuple, une nation libre d'un(e) autre qui est sous le joug du colonialisme et de l'occupation. L'utilisation du terme "contrebande des armes" est encore une autre méthode de transformer notre cause nationale en "question de sécurité" et une tentative de rendre illégales les armes de la résistance de notre peuple occupé. Le droit d'un peuple qui subit l'occupation, à résister par tous les moyens, y compris la lutte armée, est fondamental et inviolable, et nous ne laisserons pas nos droits être liquidés aux prétextes de la "sécurité" ou de la "stabilité".

Le FPLP s'est engagé sur le champ de bataille avec nos frères et soeurs dans toutes les organisations de la résistance, dès le début de l'agression le 27 décembre 2008. Nous avons partagé sur ce champ de bataille et nous continuons à partager le pain et les balles afin de combattre notre vil ennemi sioniste commun et ceux qui le soutiennent. Le FPLP était le premier dans cette agression à lancer un missile contre les forces ennemies et nous serons présents sur les lignes de fronts, chassant l'ennemi alors qu'il se retire du dernier centimètre de la bande de Gaza.

Gloire aux martyrs! La résistance vaincra! Longue vie au peuple palestinien et à la nation arabe! Vive la lutte et la solidarité internationales!

FPLP, 19 janvier 2009

22 janvier 2009

carte des centres de détention ou d'interrogatoire


carte prise sur le site Addameer (laconscience)

boycottez les vins d'Israël (si vous buvez de ce breuvage)

http://www.wyyne.com/lng_FR_srub_204_pageid_3-Vins-d-Israel.html

certains vins "français" ou "du monde" sont présentés comme cacher... mieux vaut les laisser de côté !

faites circuler l'info dans le cadre du boycott... MERCI

3000 tonnes de munitions des US vers Israël ?

Envois d’un volume inhabituel d’armes des États-Unis vers Israël: Ces pays projettent-ils d’étendre la guerre au Moyen-Orient?

par Michel Chossudovsky

Mondialisation.ca, Le 14 janvier 2009
Cette version française a été révisée le 18 janvier 2008.

Une très grosse cargaison d'armes, composée de 3000 tonnes de munitions, doit être envoyée des États-Unis vers Israël. La taille et la nature de cette expédition sont qualifiées d’« insolites » :

« L’envoi inhabituel de 3000 tonnes de munitions en une seule fois, cela fait beaucoup » déclarait un courtier sous couvert d’anonymat.

« Cela (ce type de demande) est assez rare et on n’en a pas vu beaucoup sur le marché ces dernières années » a-t-il ajouté.

À Londres, les courtiers maritimes spécialisés dans le transport d’armes pour les armées étasunienne et britannique, ont affirmé que ce genre d’affrètement vers Israël était rare. (Reuters, 10 janvier 2009).

Une compagnie de la marine marchande grecque a été chargée par le Pentagone de livrer les armes à Israël :

Les documents du ravitaillement maritime vus par Reuters montrent que les États-Unis ont cherché à louer un navire marchand pour expédier des centaines de tonnes d'armes vers Israël depuis la Grèce à la fin de ce mois-ci.

L'US Navy's Military Sealift Command a déclaré que le navire devrait transporter en deux voyages distincts 325 conteneurs standards de 6 mètres, dont le contenu était enregistré sous le nom de « munitions », depuis le port grec d’Astakos jusqu’au port israélien d'Ashdod, durant la deuxième moitié de janvier.

Sur le manifeste de cargaison, l’identification de « matières dangereuses » évoque des substances explosives et des détonateurs, mais aucun autre détail n’y figure. (Ibid)

Il est à noter que l’envoi d’un stock inhabituellement important de munitions des États-Unis vers Israël avait également été programmé début décembre [2008] :
Les documents indiquent que le navire allemand loué début décembre par les États-Unis transportait aussi une énorme cargaison d'armes, pesant plus de 2,6 millions de kg [2600 tonnes], qui remplissait 989 conteneurs standard de 6 mètres. La provenance était la Caroline du Nord et la destination était Ashod. (Press TV, 10 janvier 2009).


Ces grandes expéditions de munitions sont-elles liées à l'invasion de Gaza ?

Selon Reuters, la demande du Pentagone de transporter des munitions dans un navire de commerce a été faite le 31 décembre, 4 jours après le début des bombardements aériens sur Gaza par les avions de chasse F16.

Les analystes ont conclu à la légère, sans preuve, que les deux expéditions de « munitions » sont destinées à approvisionner les forces armées d’Israël pour l’aider dans son invasion militaire de Gaza.

À Londres, un analyste militaire chevronné, a indiqué sous couvert d’anonymat, qu’à cause du timing, les expéditions pourraient être « irrégulières » et liées à l'offensive contre Gaza. (Reuters, 10 janvier 2009).

Ces rapports sont erronés. Dans une opération militaire, la livraison de munitions précède toujours l'attaque. Les munitions requises pour l'opération « Plomb Durci » ont été déterminées en juin 2008. Suite à la demande de Tel-Aviv dans le cadre du programme étasunien d'aide militaire à Israël, le Congrès a approuvé en septembre 2008 le transfert de 1000 Guided Bomb Units 39 (GBU-39), des bombes perce-bunker de haute précision, de petit diamètre et guidées par GPS.
Les bombes GBU-39 produites par Boeing ont été livrées à Israël en novembre. Elles ont été utilisées lors des premiers raids aériens sur Gaza :
L’armée de l’air israélienne (IAF) a utilisé les nouvelles GBU-39 Small Diameter Bomb achetées aux États-Unis dans les récentes attaques contre Gaza. Le [Jerusalem] Post a signalé que ces nouvelles armes, commandées en septembre, étaient arrivées le mois dernier [novembre], et étaient déjà utilisées par les avions de chasse de l’IAF. Ces armes ont pu être larguées par les F-15Is de l’IAF, car jusqu'ici ces bombes de petit diamètre ne peuvent être utilisées que par ce type d'avion.

Il est hautement improbable que le gros de l'armement inclus dans ces deux envois massifs, qui doivent arriver en Israël vers fin janvier, soit destiné à servir dans l'opération militaire menée par Israël à Gaza. La GBU-39 est légère (130 kg). Le poids total de l'expédition des GBU-39 (1000 unités) serait de l'ordre de 130 modestes tonnes. En d'autres termes, les spécifications de la GBU-39 ne correspondent pas à la description de l’envoi d’armement « exceptionnellement grand » et « lourd ».
GBU-39
Le scénario de l'escalade

L'expédition commandée le 31 décembre est de l'ordre de 3000 tonnes, une cargaison de « munitions » très pesante et volumineuse, qui indique un transfert d’armes lourdes vers Israël.

Selon les déclarations de l'armée étasunienne, les munitions doivent être entreposées pour un usage « en urgence » dans l'éventualité d'un conflit :

Cet envoi de routine avait déjà été programmé et n’est pas destiné à l’opération actuelle à Gaza. Les militaires étasuniens pré-positionnent des stocks de sécurité dans certains pays, en cas de besoin urgent. (Reuters, 10 janvier 2009, souligné par l’auteur)

Quelle que soit la nature de ces grandes cargaisons d'armes, elles sont destinées à servir lors d’une opération militaire future au Moyen-Orient.

Depuis le lancement de la Theater Iran Near Term Operation (TIRANNT) en mai 2003, un scénario d'escalade impliquant des actions militaires contre l'Iran et la Syrie a été envisagé. TIRANNT a été suivie par une série de plans militaires visant l'Iran. De nombreuses déclarations officielles et des documents militaires étasuniens suggèrent l'élargissement de la guerre au Moyen-Orient.

Ces expéditions d’armes indiquent que le « scénario de l'escalade » non seulement existe, mais est passé à une phase de planification militaire israélo-étasunienne plus active.

On ne sait pas encore si ces armes seront utilisées ou non. À cet égard, la question centrale est de savoir si l'invasion de Gaza fait partie d'une aventure militaire de plus grande envergure contre le Liban, la Syrie et l'Iran, dans laquelle des armes lourdes des États-Unis, bombes perce-bunker comprises, seront utilisées.


L’histoire des envois d’armes étasuniennes en Israël

Le stockage en Israël de bombes perce-bunker made in USA est en cours depuis 2005 :

Les États-Unis vont vendre à Israël près de 5000 bombes intelligentes. Ce serait le plus gros contrat de ventes d’armes entre ces deux alliés depuis des années.

Parmi les bombes que recevra l'armée de l'air [israélienne], il y a 500 bombes perce-bunker d’une tonne capables de transpercer des murs de béton de deux mètres d'épaisseur, 2500 bombes ordinaires d’une tonne, 1000 bombes de 500 kilos, et 500 bombes de 250 kilos. Les bombes achetées par Israël incluent des versions aéroportées, des systèmes de guidage, des bombes d’entraînement et des détonateurs. Elles sont guidées par un satellite israélien utilisé par les militaires.

La vente augmentera les fournitures de bombes intelligentes israéliennes. Le Pentagone a déclaré au Congrès que les bombes étaient destinées à maintenir l'avantage qualitatif d'Israël [contre l'Iran], et à mettre en avant les intérêts stratégiques et tactiques des États-Unis. (Jewish Virtual Library, 21-22 septembre 2004, Haaretz / Jerusalem Post).

Les expéditions actuelles de bombes perce-bunker made in USA ont débuté en 2005. En avril 2005, les États-Unis ont approuvé la livraison d’environ 5000 « armes intelligentes air-sol », dont quelque 500 bombes perce-bunker BLU 109. Ces munitions (enrobées d’uranium) seraient plus « adéquates pour viser l'ensemble des cibles iraniennes, à l'exception peut-être de l'installation souterraine de Natanz, qui pourrait exiger la perce-bunker BLU-113 [plus puissante, une variante de la GBU 28] ». (Voir Michel Chossudovsky, Planned US-Israeli Nuclear Attack on Iran, Global Research, 1er mai 2005).

La BLU-109 est plus petite que la GBU 28. « C’est une ogive de 900 kg, utilisable avec un kit de guidage GPS [...], et qui peut percer jusqu'à 4,5 mètres de béton armé » (voir F16.net).

Selon le New York Times, en août 2006, au summum de la guerre contre le Liban, une importante cargaison de bombes GBU 28 de 2,2 tonnes a été envoyée en Israël.

La GBU 28 est produite par Raytheon. Utilisée en l'Irak lors de la guerre du Golfe en 1991, elle a la capacité de percer environ 6 mètres de béton armé (Haaretz, 9 novembre 2008). Contrairement aux bombes GBU 39 de 130 kilos utilisées à Gaza, chaque GBU-28 pèse 2,2 tonnes.

Selon la Federation of American Scientists, « la Guided Bomb Unit-28 (GBU-28) est une arme spécialement développée pour transpercer les centres de commandement irakiens fortifiés, profondément enterrés. La GBU-28 est une arme conventionnelle de 2,2 tonnes à guidage laser, qui utilise une ogive pénétrante de 2 tonnes ».

(Pour une représentation visuelle, voir « Bob Sherman, How the GBU-28 works, » USA Today en ligne).


GBU-28
Vidéo de démonstration de la GBU 28 sur UTube

Ces expéditions d'armes récentes vers Israël, d’une importance exceptionnelle, sont financées par l'aide militaire étasunienne à Israël et font partie de l'accord de 2004 entre Washington et Tel-Aviv.

Comme mentionné ci-dessus, les livraisons de bombes perce-bunker (incluant la GBU 28) remontent à 2005. Bien que la nature et la composition de ces dernières cargaisons d'armes soient inconnues, on soupçonne qu'elles comportent la version perce-bunker lourde, comme la GBU-28.

À cet égard, il convient de noter que l'été dernier, Israël a demandé au Pentagone de lui fournir des bombes perce-bunker GBU-28. Le but déclaré était de les utiliser dans l'éventualité d'une opération militaire dirigée contre l'Iran.

En septembre 2008, selon la presse étasunienne et israélienne citant des fonctionnaires du Pentagone, la demande de Tel-Aviv a été rejetée. Selon ces rapports, Washington a catégoriquement refusé de livrer la cargaison de bombes perce-bunker GBU 28, qui auraient pu être utilisées pour attaquer les installations nucléaires iraniennes. À la place, Washington a accepté de livrer la GBU-39, plus légère, pour qu’elle soit utilisée à Gaza.

Les États-Unis ont « rejeté une demande d’Israël, qui requérait des équipements militaires et une aide qui lui permettrait d'améliorer sa capacité à attaquer les installations nucléaires iraniennes ».

Les Étasuniens ont considéré la demande [d'Israël], transmise (et rejetée) au plus haut niveau comme un signe du stade de préparation avancé d'Israël pour attaquer l'Iran. Ils ont donc mis en garde Israël contre toute attaque, affirmant que ce genre d’intervention allait à l’encontre des intérêts étasuniens. Ils ont aussi demandé à Israël d’être prévenus en avance, au cas où l’état hébreu déciderait malgré tout d’attaquer l'Iran. Début septembre, Haaretz a signalé que la demande comportait des bombes perce-bunker GBU-28.

Selon AP, les États-Unis ont convenu à la mi-septembre de vendre à Israël 1000 bombes perce-bunker GBU-39 à la place, qui, selon les experts militaires israéliens, « pourraient constituer une nouvelle arme puissante » contre Gaza.

Ainsi, quand Israël a demandé aux des armes qui auraient pu servir à bombarder l'Iran, les États-Unis ont refusé, ajoutant explicitement qu'ils ne souhaitaient pas voir d’attaque israélienne contre l'Iran. Et il n'y a pas eu d’attaque israélienne contre l'Iran. (Defense Update.com, décembre 2008).


La désinformation médiatique

Les déclarations officielles et les communiqués de presse sont bidon. Israël et les États-Unis ont toujours agi en étroite coordination. Washington « n’exige pas qu’Israël lui fournisse un préavis » avant une opération militaire :

Le rapport d’Haaretz suggère que l'administration Bush était intransigeante et ne voulait pas que les Israéliens attaquent l'Iran. Le rapport laissait même penser que les États-Unis abattraient tout avion israélien essayant d'attaquer l'Iran :

Autorisation de l’espace aérien : une attaque contre l'Iran nécessiterait de traverser l'espace aérien irakien. Pour ce faire, il faudrait ouvrir un couloir aérien que les avions de combat israéliens pourraient emprunter sans être pris pour cible par les avions étasuniens ou les missiles antiaériens. Les États-Unis ont aussi rejeté cette demande. Un compte rendu indique que pour esquiver le problème, les Étasuniens ont répondu aux Israéliens de demander l'autorisation à Nouri al-Maliki, le premier ministre irakien, en leur tenant à peu près ce langage : « Si vous voulez, arrangez-vous avec lui » (Haaretz 9 novembre 2008).

Ce rapport israélien est trompeur. Israël est l'allié des États-Unis. Les opérations militaires sont étroitement coordonnées. Israël n'agit pas sans l'approbation de Washington et les États-Unis n’abattent pas les avions de son plus proche allié.


Nature et composition des dernières livraisons d'armes des États-Unis vers Israël

Ces envois de « munitions » anormalement volumineux devraient en principe nécessiter l'aval du Congrès. À notre connaissance, il n'existe pas de dossier public sur l'approbation de ces envois de munitions vers Israël.

La nature et la composition des cargaisons sont inconnues. La demande de livraison par Israël de GBU 28 de 2,2 tonnes a-t-elle été acceptée par Washington, en court-circuitant le Congrès ? Ces bombes GBU 28 font-elles partie de la cargaison de 3000 tonnes envoyée vers Israël ? Des mini-bombes nucléaires tactiques perce-bunker sont-elles incluses dans l'arsenal d'Israël ? Ce sont les questions à poser au Congrès des États-Unis.

Les deux expéditions de « munitions » devraient arriver en Israël au plus tard les 25 et le 31 janvier.

Le Secrétaire Robert Gates, qui reste à la tête du Département de la Défense, assure la continuité du calendrier militaire.


Préparation à une confrontation avec l'Iran : renforcement du système de défense antimissile d’Israël

Début janvier, le Pentagone a envoyé en Israël quelque 100 militaires de l’US European Command (EUCOM) pour aider à installer un nouveau système radar d’alerte précoce en bande X. Ce projet fait partie de l'aide militaire pour Israël approuvée par le Pentagone en septembre 2008 :

Le gouvernement israélien a demandé ce système pour l’aider à se défendre contre une éventuelle attaque de missiles de l'Iran. Le Secrétaire à la Défense Robert M. Gates a signé l'ordre de déploiement à la mi-septembre.

Selon les fonctionnaires de l'US Missile Defense Agency, ce système pourra, dès qu’il sera pleinement opérationnel, suivre et identifier de petits objets à grande distance et à très haute altitude, notamment dans l'espace. De plus, la défense antimissile d’Israël s’intégrera au réseau mondial de détection de missiles des États-Unis.

« Cela permettra aux Israéliens de suivre les missiles balistiques à moyenne et longue portée bien mieux que ce que permet leur système actuel » a déclaré Morrell. « La portée des radars de la défense antimissiles israélienne doublera et accroîtra son temps d’engagement disponible ».

D’après lui, cela permettra d'améliorer grandement la capacité défensive d'Israël. Et il ajoute « les missiles balistiques, notamment ceux de l’Iran, représentent une menace grandissante dans la région, et personne ne devrait se sentir plus nerveux que les Israéliens à ce sujet. Il est clair qu'ils le sont et ils ont demandé notre aide ». (Defense Talk.com, 6 janvier 2009, souligné par l’auteur).

Le nouveau système radar en bande X « permet l'interception précoce, dès le lancement sur le territoire ennemi au lieu du territoire ami » (Sénateur Azzolina Joseph, Protecting Israel from Iran's missiles, Bayshore News, 26 décembre 2008).

Le radar en bande X intégrerait la défense antimissile d'Israël dans le réseau de détection mondial des États-Unis, qui comporte des satellites, des navires de l’Advanced Electronic Guided Interceptor System, en Méditerranée, dans le Golfe Persique et en Mer Rouge, ainsi que les radars et les intercepteurs au sol du système Patriot. » (Ibid)

Ce que cela signifie, c'est que Washington fait la pluie et le beau temps. Ce sont les États-Unis, et non Israël, qui contrôleront le système de défense : « Ceci est, et restera, un système radar étasunien » a déclaré le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell. « Ce n'est pas quelque chose que nous donnons ou vendons aux Israéliens, c'est quelque chose qui nécessitera du personnel des États-Unis pour fonctionner ». (Cité dans Israel National News, 9 janvier 2009, souligné par l’auteur).
En d'autres termes, l'armée étasunienne contrôle le système de défense aérienne d'Israël, qui est intégré au système mondial de défense antimissile des États-Unis. Dans ces circonstances, Israël ne peut pas lancer de guerre contre l'Iran sans l’aval du haut commandement des États-Unis.

Les envois de munitions des États-Unis, qui devraient arriver en Israël après la prise de fonction de Barack Obama à la présidence des États-Unis et comme commandant en chef, font partie du programme plus général de coopération militaire US-israélienne avec l'Iran en ligne de mire.

Le renforcement de la défense antimissile d'Israël, conjugué aux expéditions d’armes étasuniennes, font partie d'un scénario d'escalade qui pourrait entraîner le Moyen-Orient dans une guerre élargie sous l’administration Obama.


Une nouvelle Guerre froide ?

Les deux camps ont renforcé leurs capacités militaires. L'Iran a répondu à l'initiative israélo-étasunienne en étoffant son propre système de défense antimissile avec le soutien de la Russie. Selon des rapports (21 décembre), Moscou et Téhéran ont tenu des pourparlers sur la fourniture par la Russie de systèmes de défense aérienne à moyenne portée, en particulier des systèmes sol-air de défense antimissile S-300 » (Asian Times, 9 janvier 2009).

Lire l'article original en anglais: Unusually Large U.S. Weapons Shipment to Israel: Are the US and Israel Planning a Broader Middle East War?, publié le 11 janvier 2008.Traduction: Pétrus Lombard. Révisé par Nicolas Gourio pour Mondialisation.ca.

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d'économie à l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 11 langues).

21 janvier 2009

Israël doit être jugé par la cour pénale internationale.



Israël doit être jugé par la Cour pénale internationale -


Pétition universelle


Environ 300 ONG et associations vont saisir le Procureur près la Cour Pénale Internationale, pour qu'une enquête soit ouverte à propos des crimes de guerre commis par Israël à Gaza. Votre soutien est indispensable. Signez et faites circuler cette « pétition universelle ». C'est urgent.

A Monsieur le Procureur près de la Cour Pénale Internationale (CPI)

Le droit est la marque de la civilisation humaine. Chaque progrès de l'humanité est allé de pair avec le renforcement du droit. Le défi que nous lance l'agression d'Israël sur Gaza est d'affirmer, au cœur de ces souffrances, qu'à la violence doit répondre la justice.
Crimes de guerre ? Seuls les tribunaux peuvent condamner. Mais nous devons tous témoigner car un être humain n'existe que dans son rapport aux autres. Les circonstances donnent toute sa dimension à l'article 1er de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1949 « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
La protection des peuples, et non pas celle des Etats, est la raison d'être de la CPI. Un peuple sans Etat est le plus menacé de tous, et, devant l'Histoire il se trouve placé sous la protection des instances internationales.
Le peuple le plus vulnérable doit être le plus protégé. En tuant les civils palestiniens, les chars israéliens font saigner l'humanité. Nous avons milité pour que le pouvoir du Procureur général soit au service de toutes les victimes, et cette compétence doit permettre d'adresser au monde entier un message d'espoir, celui de la construction d'un droit international fondé sur le droit des personnes. Et ensemble, un jour, nous pourrons rendre hommage au peuple palestinien pour tout ce qu'il a apporté dans la défense des libertés humaines.
pour signer, aller sur le lien
et choisir votre langue. Puis remplir le cardre en bas... MERCI

Sayyed Nasrallah et Khaled Mechaal



Nasrallah félicite la victoire du Hamas


et Méchaal remercie le Hezbollah


Leila Mazboudi

20/01/2009


Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a été l'un des premiers dirigeants arabes à avoir félicité la victoire du mouvement de résistance Hamas pour la victoire dans sa confrontations contre l'ennemi sioniste.


Selon un communiqué du Hamas, Sayed Nasrallah a téléphoné au chef du bureau politique du mouvement, Khaled Méchaal, pour également rendre hommage aux sacrifices du peuple palestinien, à la dignité, l'honneur la décence, la persévérance et à l'endurance dont il a fait preuve, estimant qu'il s'agit là d'une deuxième défaite infligée à l'entité sioniste en deux ans et demi, depuis sa dernière au Liban en août 2006.


Le chef de la résistance libanaise a également salué l'héroïsme dont ont fait preuve les combattants de la Résistance palestinienne, qui se sont unis dans le champ de bataille derrière le Hamas.


Pour sa part, Méchaal a remercié Sayed Nasrallah ainsi que le Hezbollah pour le soutien incessant au peuple palestinien et à sa résistance, assurant que les deux résistances seront à toujours liées par l'unité de sang et de destin".

20 janvier 2009

Gaza résiste, Gaza triomphe (pris sur Manar website)




Comme l'avait déclaré Sayyed Nasrallah

"Le temps des défaites est révolu,

c'est maintenant le temps des victoires"

19 janvier 2009

GAZA, l'impossible oubli

Alima Boumediene-Thiery se rend à Gaza


Alima Boumediene-Thiery se rend à Gaza


Publié le 18-01-2009 Gras


Alima Boumediene-Thierry est partie au Caire, avec une délégation de médecins et d’infirmière, pour se rendre dans la Bande de gaza cette semaine.


Après Hélène Flautre, député verte au parlement européen, c’est au tour d’Alima Boumediene-Thierry, sénatrice verte, de se rendre dans la Bande de Gaza.


Accompagnée d’une dizaine de médecins et d’infirmière, Alima s’arrêtera d’abord au Caire, avant de se rendre dans la Bande de Gaza.


Même si les bombardements ont actuellement cessé, (alors que la délégation européenne conduite par Luisa Morgantini avait séjourné quelques jours à Gaza en plein massacre israélien), l’objectif du groupe qui doit entrer demain à Gaza, est à la fois d’apporter une assistance médicale et de pouvoir témoigner des crimes de guerres commis par l’armée israélienne, a fait savoir la sénatrice.


CAPJPO-EuroPalestine

JUSTICE pour MOHAMED BABA NADJAR


JUSTICE POUR MOHAMED BABA NADJAR


En ce 15 janvier 2008, un Comité International de soutien à Mohamed Baba Nadjar vient de se constituer.


La page consacrée à l'affaire de Mohamed Baba Nadjar sur le site des Droits de l'Homme Algeria-Watch


JUSTICE POUR MOHAMED BABA NADJAR


Mohamed Baba-Nadjar, originaire de Ghardaïa [Algérie], né le 4 janvier 1984, avait 21 ans lors de l’agression et de l’assassinat en octobre 2005 de Brahim Bazine, membre de la section locale du croissant rouge et ancien militant du FFS.Sans aucune preuve, Mohamed Baba-Nadjar a été accusé de ce meurtre et condamné à mort le 6 juin 2006. Depuis il est incarcéré à la maison d’arrêt de Ghardaïa où il a été victime de tortures.Samedi 03 janvier 2009 devait avoir lieu le procès en appel du jeune Mohamed Baba Nadjar. Il a été reporté pour la seconde fois. Aucune nouvelle date n'a été fixée.Le procureur général aurait fait le 23 décembre 2008 une demande à la Cour Suprême, de report du procès et en dehors de la juridiction de Ghardaïa, pour « raisons de sécurité ».


La population de Ghardaïa est très mobilisée dans cette affaire. En signe de solidarité, le jour du procès, le 3 janvier 2008, une grève générale des commerçants, avait été très largement suivie.


Nous avons constitué un Comité de soutien à Mohamed Baba Nadjar pour exiger un procès équitable.Nous agirons par différentes actions que nous rendrons publiques pour atteindre ce but.


Pour toute adhésion au comité international de soutien à Mohamed Baba Nadjar, prière d’envoyer un E-mail à l’adresse suivante : justice-babanadjar@hotmail.com
en précisant votre nom, prénoms, profession et lieu de résidence.