le 28 septembre 2010
par Observatoire des inégalités
En France, un individu peut être considéré comme "pauvre" quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 791 euros ou 949 euros selon la définition adoptée...
En France, un individu peut être considéré comme "pauvre" quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 791 ou 949 euros (données 2008) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian [1]). Le revenu pris en compte est le revenu dit "disponible" : après impôts et prestations sociales.
En dépit du ralentissement de la croissance depuis les années 1970, la France continue à s’enrichir. Le revenu médian augmente et donc avec lui le seuil de pauvreté. Entre 1970 et 2008, le seuil de pauvreté à 50 % a doublé en euros constants (c’est-à-dire une fois que l’on a retiré l’inflation). Le seuil à 50 % est passé de 387 à 791 €. Les pauvres d’aujourd’hui sont beaucoup plus riches que ceux d’hier, mais ils ne vivent pas dans la même société : les besoins ne sont plus les mêmes.
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Pour tenir compte de la composition des ménages, on élève ce seuil en fonction du nombre de personnes du foyer (adultes et enfants, l’âge de ces derniers, de plus ou de moins de 14 ans, entrant également en compte). On passe alors du revenu disponible au "niveau de vie" dans le langage de l’Insee. Par exemple, un couple avec deux enfants en bas âge est pauvre si ses ressources ne dépassent pas 1 589 euros ou 1 907 euros selon si l’on considère le seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian.
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Comment définir le seuil de pauvreté :
En France et en Europe le seuil de pauvreté est fixé de façon relative. On considère comme pauvre une personne dont les revenus sont inférieurs à un certain pourcentage du revenu dit "médian". Ce revenu médian est celui qui partage la population en deux, autant gagne moins, autant gagne davantage.
Ce pourcentage est de plus en plus souvent fixé à 60 % du revenu médian, alors qu’en France jusqu’en 2008 le seuil à 50 % était le plus couramment utilisé. A noter, aucun seuil n’est plus juste que l’autre, c’est uniquement une question de convention statistique. On aurait pu tout aussi bien opter pour un seuil à 40 % ou 70 %.
Voir aussi : La pauvreté en France
[1] niveau qui sépare en deux parts égales l’ensemble de référence : ici, la moitié de la population touche moins, la moitié touche davantage.
signalé par http://syndicats.over-blog.com/article-f-l-observateur-des-inegalites-n-79-octobre-2010-58341314.html
que dire alors de ceux qui ont 200 euros de moins (et bien moins même) par mois que ce "seuil de pauvreté calculé à 791 euros" ???
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