La RASD décide de libérer Moustapha Selma à la demande des organisations internationales
mardi 5 octobre 2010, parBir Lehlu (territoires libérés), 06/10/2010 (SPS) Les autorités sahraouies ont décide ce mercredi depuis la localité de Mhériz (territoires libérés) la mise en liberté de Moustapha Selma, à la demande des organisations internationales des droits de l’Homme, a indiqué un communiqué du ministère de l’information.
"Les autorités sahraouies ont décidé la libération depuis M’hériz (territoires libérés de la RASD) de Moustapha Selma Sidi Mouloud, impliqué dans une opération d’espionnage en faveur du Maroc, un pays en guerre avec la RASD", a précisé le communiqué parvenu à SPS.
"Cette décision intervient en réponse à la demande des organisations internationales des droits de l’Homme défendant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination", a ajouté la même source.
Les autorités sahraouies entreprennent actuellement "des contacts avec des organisations internationales intéressées pour la mise en œuvre de cette décision", qui se déroulera dans les territoires libérés où il est actuellement détenu, a indiqué le texte.
Moustapha Selma a été arrêté le 21 septembre dernier à Mheriz (territoires libérés) pour répondre à plusieurs chefs d’accusations dont la principale est l’espionnage en faveur d’un pays en guerre avec la République sahraouie, rappelle-t-on.
Bir Lehlu (territoires libérés), 06/10/2010 (SPS)
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Déclaration du Corelso suite à l’arrestation de Moustapha Selma Sidi Mouloud
Soucieux de la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression, le CORELSO, qui a obtenu des assurances que Moustapha Selma Sidi Mouloud est en bonne santé, demande qu’il puisse consulter un avocat, recevoir la visite de sa famille et qu’il bénéficie d’un procès équitable.
Le CORELSO renouvelle sa condamnation des violations permanentes des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés qui découlent de la non application du droit à l’autodétermination et sa demande de libération des prisonniers politiques sahraouis, notamment des trois défenseurs sahraouis des droits de l’homme, Brahim Dahane, Ahmed Naciri et Ali Salem Tamek, emprisonnés depuis le 8 octobre 2009 sans aucun motif. Il demande également aux instances internationales de mettre en place un mécanisme efficace, par exemple en élargissant le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), pour garantir dans les territoires occupés la surveillance du respect des droits de l’homme et la protection de la population sahraouie contre la répression. Il réaffirme également son soutien à la juste lutte du peuple sahraoui pour le droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental
Ivry-sur-Seine, le 30 septembre 2010
sur al-oufok
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