En Palestine
Armée De L’Air Israélienne Cherche Espaces Aériens Pour Entraînements Vols Longues Distances
Interdite de vol au dessus de la Turquie l’armée de l’air israélienne cherche en Europe et en Asie des espaces aériens pour s’entraîner à des vols longues distances pour aller bombarder l’Iran. Tout pays qui offrira son espace aérien sera complice.
Bombardier israélien
La Turquie refuse désormais à l’armée de l’air israélienne de s’entraîner dans son espace aérien obligeant celle-ci à chercher de nouveaux espaces aériens en Europe et en Asie pour des entraînements longues distances.
L’armée de l’air israélienne dans le cadre d’un plan existant de bombardements aériens de l’Iran a ces dernières années augmenter le nombre de vols d’entraînement de ses pilotes d’avions de combat. Le plus important entraînement a eu lieu en 2008 : 100 avions de combat ont survolé la Grèce lors d’un exercice considéré comme un vol d’entraînement pour une attaque contre l’Iran.
Depuis l’Opération Plomb Durci fin 2008 début 2009, la Turquie interdit à l’armée de l’air israélienne d’effectuer des vols d’entraînement dans son espace aérien. Auparavant les pilotes d’avions de guerre israéliens s’entraînaient conjointement avec les pilotes de l’armée de l’air turc.
Le ministère de la défense israélien cherche donc actuellement à prolonger un accord signé en 2006 avec la Roumanie qui autorise les avions de combat israéliens à utiliser l’espace aérien de ce pays pour des entraînements. Des avions de combat israéliens s’y sont déjà entraînés en 2007 et l’armée de l’air israélienne prévoit de nouveaux entraînements à la fin de cette année.
En Mai 2009, l’Express avait rapporté que l’armée de l’air israélienne avait organisé des exercices longues distances d’Israël jusqu’à Gibraltar et retour.
Récemment une crise politique a secoué la Hongrie à la suite d’un survol par deux avions de reconnaissance israéliens soit disant dans le cadre d’un exercice aérien européen. A la suite de ce survol, cette semaine, le chef du trafic aérien au ministère des transports hongrois a été limogé.
Compte tenu des tensions actuelles entre Ankara et Tel Aviv et le peu de chance de voir les relations entre les deux pays redevenir ce qu’elles étaient avant l’Opération Plomb Durci, l’armée israélienne cherche donc des espaces aériens d’entraînements pour ses vols longue distance tout en continuant de violer quotidiennement l’espace aérien de son voisin Le Liban à la fois pour des vols d’entraînements courtes et moyennes distance et aussi pour espionner la résistance libanaise du Hezbollah.
La tension est d’ailleurs montée d’un cran sur la frontière nord avec le Liban et la Syrie Israël accusant la Syrie d’approvisionner le Hezbollah avec des missiles Scud capables de toucher les grands centres urbains israéliens et l’aéroport Ben Gourion. La Syrie a nié et le Hezbollah a dit que comme mouvement de résistance il continuait de s’armer et que ce n’était pas l’affaire d’Israël.
Pour le moment l’administration Obama n’a pas donné son feu vert à une attaque aérienne israélienne de l’Iran. Mais suite aux accusations portées contre la Syrie, le département d’état US a mis en garde le gouvernement libanais à propos de ces soit disantes livraisons de Scud. Le Hezbollah a immédiatement répliqué en disant qu’ainsi Washington donnait son feu vert à Israël pour une attaque contre le Liban.
Depuis sa défaite de l’été 2006 l’armée israélienne est impatiente de rétablir sa force de dissuasion contre le Liban et surtout le Hezbollah. Mais depuis 2006 les rapports de forces ont changé dans cette région du Moyen Orient. Il y a eu le rapprochement Liban Syrie et le resserrement des liens entre la Syrie et l’Iran avec un accord de coopération militaire entre ces deux pays. Israël continue également de menacer la Syrie et cette dernière « révélation » sur les Scud a été prise à Damas comme un signal précurseur d’une éventuelle attaque israélienne contre la Syrie elle -même précédent une attaque contre l’Iran.
Le roi de Jordanie a récemment joué les Pythies en prédisant une guerre au Moyen Orient cet été si rien n’était fait concernant le conflit israélo palestinien notamment si Israël ne répondait pas à l’offre faite par les pays arabes dits « modérés » (plan de paix saoudien) d’une reconnaissance et d’un traité de paix si Tel Aviv acceptait de se retirer sur les frontières de 1967. Cette offre risque de ne plus être d’actualité en Juillet lors du prochain sommet des pays arabes certains pays considérant qu’il faut la mettre au placard.
Dans cet ambiance plus que tendue, la recherche d’espaces aériens d’entraînement par l’armée de l’air israélienne ne fait que confirmer les intentions belliqueuses de l’état sioniste. Le bras d’honneur fait à plusieurs reprises par Netanyahou à Obama sa politique d’évitement - dernièrement il a annulé son voyage à Washington pour la conférence sur la sécurité nucléaire - et sa capacité d’agir selon les intérêts exclusifs d’Israël y compris en mettant ceux des US en danger, augure mal.
Quels sont les états en Europe et en Asie prêts à prendre des risques pour favoriser une attaque aérienne israélienne contre l’Iran ?
L’armée de l’air israélienne dans le cadre d’un plan existant de bombardements aériens de l’Iran a ces dernières années augmenter le nombre de vols d’entraînement de ses pilotes d’avions de combat. Le plus important entraînement a eu lieu en 2008 : 100 avions de combat ont survolé la Grèce lors d’un exercice considéré comme un vol d’entraînement pour une attaque contre l’Iran.
Depuis l’Opération Plomb Durci fin 2008 début 2009, la Turquie interdit à l’armée de l’air israélienne d’effectuer des vols d’entraînement dans son espace aérien. Auparavant les pilotes d’avions de guerre israéliens s’entraînaient conjointement avec les pilotes de l’armée de l’air turc.
Le ministère de la défense israélien cherche donc actuellement à prolonger un accord signé en 2006 avec la Roumanie qui autorise les avions de combat israéliens à utiliser l’espace aérien de ce pays pour des entraînements. Des avions de combat israéliens s’y sont déjà entraînés en 2007 et l’armée de l’air israélienne prévoit de nouveaux entraînements à la fin de cette année.
En Mai 2009, l’Express avait rapporté que l’armée de l’air israélienne avait organisé des exercices longues distances d’Israël jusqu’à Gibraltar et retour.
Récemment une crise politique a secoué la Hongrie à la suite d’un survol par deux avions de reconnaissance israéliens soit disant dans le cadre d’un exercice aérien européen. A la suite de ce survol, cette semaine, le chef du trafic aérien au ministère des transports hongrois a été limogé.
Compte tenu des tensions actuelles entre Ankara et Tel Aviv et le peu de chance de voir les relations entre les deux pays redevenir ce qu’elles étaient avant l’Opération Plomb Durci, l’armée israélienne cherche donc des espaces aériens d’entraînements pour ses vols longue distance tout en continuant de violer quotidiennement l’espace aérien de son voisin Le Liban à la fois pour des vols d’entraînements courtes et moyennes distance et aussi pour espionner la résistance libanaise du Hezbollah.
La tension est d’ailleurs montée d’un cran sur la frontière nord avec le Liban et la Syrie Israël accusant la Syrie d’approvisionner le Hezbollah avec des missiles Scud capables de toucher les grands centres urbains israéliens et l’aéroport Ben Gourion. La Syrie a nié et le Hezbollah a dit que comme mouvement de résistance il continuait de s’armer et que ce n’était pas l’affaire d’Israël.
Pour le moment l’administration Obama n’a pas donné son feu vert à une attaque aérienne israélienne de l’Iran. Mais suite aux accusations portées contre la Syrie, le département d’état US a mis en garde le gouvernement libanais à propos de ces soit disantes livraisons de Scud. Le Hezbollah a immédiatement répliqué en disant qu’ainsi Washington donnait son feu vert à Israël pour une attaque contre le Liban.
Depuis sa défaite de l’été 2006 l’armée israélienne est impatiente de rétablir sa force de dissuasion contre le Liban et surtout le Hezbollah. Mais depuis 2006 les rapports de forces ont changé dans cette région du Moyen Orient. Il y a eu le rapprochement Liban Syrie et le resserrement des liens entre la Syrie et l’Iran avec un accord de coopération militaire entre ces deux pays. Israël continue également de menacer la Syrie et cette dernière « révélation » sur les Scud a été prise à Damas comme un signal précurseur d’une éventuelle attaque israélienne contre la Syrie elle -même précédent une attaque contre l’Iran.
Le roi de Jordanie a récemment joué les Pythies en prédisant une guerre au Moyen Orient cet été si rien n’était fait concernant le conflit israélo palestinien notamment si Israël ne répondait pas à l’offre faite par les pays arabes dits « modérés » (plan de paix saoudien) d’une reconnaissance et d’un traité de paix si Tel Aviv acceptait de se retirer sur les frontières de 1967. Cette offre risque de ne plus être d’actualité en Juillet lors du prochain sommet des pays arabes certains pays considérant qu’il faut la mettre au placard.
Dans cet ambiance plus que tendue, la recherche d’espaces aériens d’entraînement par l’armée de l’air israélienne ne fait que confirmer les intentions belliqueuses de l’état sioniste. Le bras d’honneur fait à plusieurs reprises par Netanyahou à Obama sa politique d’évitement - dernièrement il a annulé son voyage à Washington pour la conférence sur la sécurité nucléaire - et sa capacité d’agir selon les intérêts exclusifs d’Israël y compris en mettant ceux des US en danger, augure mal.
Quels sont les états en Europe et en Asie prêts à prendre des risques pour favoriser une attaque aérienne israélienne contre l’Iran ?
Dimanche 18 Avril 2010
Mireille Delamarre
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