29 août 2010

AINSI SOIT-IL...

Si le général De Gaulle et Jean Moulin prenaient connaissance de cet événement, ils reviendraient très vite à leurs tombes

Une parlementaire américaine a demandé, vendredi 27 août 2010, à la France de ne pas vendre de missiles anti-char au Liban, arguant qu'ils pourraient être utilisés contre Israël, étant donné "l'influence du Hezbollah" au sein du gouvernement libanais.


La représentante Ileana Ros-Lehtinen, qui siège à la commission des Affaires étrangères, a émis cet avis dans un communiqué à la suite d'une information parue dans le journal en arabe Asharq Al-Awsat selon laquelle la France pourrait vendre ce type de missiles au Liban.


"L'influence des militants du Hezbollah et de leur soutien iranien et syrien est de plus en plus importante au sein du gouvernement libanais", écrit-elle. "En conséquence, vendre des armes au Liban en ce moment serait irresponsable et pourrait menacer la sécurité et la stabilité de la région".


"La France devrait prendre une décision responsable et annuler cette vente jusqu'à ce que le gouvernement libanais fasse les efforts nécessaires pour éradiquer les extrémistes dans ses propres rangs et désarmer le Hezbollah", poursuit-elle.


Citant un responsable français, le journal Asharq Al-Awsat annonce que le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a envoyé une lettre à son homologue libanais Elias Murr en mai pour l'informer que Paris était "prêt" à livrer 100 missiles anti-char à Beyrouth.







Pendant plus de dix années, le pouvoir politique libanais n’a pris aucune mesure pour protéger le secret des communications.


Des experts libanais ont assuré que l’entité sioniste espionne tous les appels téléphoniques effectués dans les régions libanaises limitrophes de la Palestine occupée, grâce à des appareils installés à la frontière, a rapporté le quotidien libanais Al Akhbar, proche de l’opposition.

Dans son article, paru ce samedi 28 août, le chroniqueur du journal, Hassan Olleik, expert dans les questions de contre-espionnage, incombe au gouvernement libanais d’avoir laissé la porte ouverte à l’espionnage électronique israélien. Après consultation d’experts, il en arrive à la conclusion que l’Etat libanais n’a pris, durant les dix années qui se sont écoulées, aucune mesure pour protéger le secret des communications au Liban.

Pourtant, constate-t-il, les installations d’espionnage sud sont facilement visibles à partir des régions libanaises : les paraboles pullulant du côté palestinien de la frontière, à commencer par la localité de Nakoura, en passant par celles de Elma Chaab et le site Abbad, jusqu’à la montagne Ash-Sheikh.

Dernièrement, les israéliens se sont acquis les technologies les plus perfectionnées connues sous le terme « direction finding ». Elles permettent d’intercepter par voie aérienne tous les appels de téléphonie mobiles, sans fil, ainsi que ceux de la téléphonie fixe contractés par des appareils sans fil.
Pire encore, signale ces experts, la façon dont sont installés les poteaux d’émission au Liban est suspecte. Prenant comme exemple les deux plantés dans les localités de Saffaryé et de Dardgaya, proche de la ville de Tyr, force est de constater qu’ils se trouvent sur une ligne droite avec le poteau israélien installé à Ziret, en Palestine occupée. Comme les trois poteaux sont visibles de l’un à l’autre, cet ordre facilite aux Israéliens d’intercepter les appels des téléphones mobiles sans difficulté.
Ces derniers pourraient même entrer dans le disque dur de la société Alpha, s’il s’avère que l’un de leurs collaborateurs au Liban a pu installer sur l’un des poteaux libanais un appareil de diffusion Micro Wave.
Mais jusqu’à présent, révèle Olleik, personne au Liban ne s’enquit des appareils qui ont été déposés sur les poteaux d’émission de sociétés de téléphonie mobile !!
Il faut également savoir que le suspect Tarek R., arrêté pour espionnage au profit de l’ennemi israélien, s’est avéré être le planificateur de la distribution des panneaux d’émissions dans la société Alpha.

Par ailleurs, les experts assurent que les mesures de préventions nécessaires pour protéger les réseaux de communication de toute infiltration extérieure sont simples et peu couteuses, mais elles nécessitent uniquement une décision politique de la part des autorités.
Or le sujet est presque tabou pour certaines parties libanaises qui misent sur les informations requises par ce réseau pour l’émission du chef d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban, lequel serait en train d’œuvrer actuellement pour accuser le Hezbollah, selon des sources israéliennes.





Basses manœuvres…



Le journaliste d’investigation américain, Wayne Madsen, a publié un document dans lequel il révèle ses dernières données que voici :

EGALEMENT LE MOUVEMENT DU FUTUR

Parmi les partis politiques infiltrés par le Renseignement israélien, il y a le Mouvement du Futur du premier ministre Saad Hariri, fils de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, assassiné par une voiture piégée à Beyrouth en 2005.

DANIEL BELLEMARRE REPOND PRESENT

Le procureur en chef du TSL, le canadien Daniel Bellemare est soupçonné par les services secrets libanais d’avoir eu des contacts étroits avec des agents de la CIA et du Mossad.

Nous avons également signalé que Bellemare est soupçonné d’avoir autorisé et présenté, dans les pièces à conviction de l’assassinat d’Hariri, des interceptions trafiquées de téléphone cellulaire qui désignent le Hezbollah de manière flagrante.
Il se pourrait qu’il soit à craindre que Bellemare donne au Mossad les preuves du Hezbollah, afin que les Israéliens déterminent l’origine de la fuite des vidéos classées confidentielles.


L’ARABIE SAOUDITE EGALEMENT…

On signale aussi que le Mossad prépare un successeur au leader politique chiite Nabih Berri, actuel président du parlement libanais. L’opération du Mossad est activement soutenue en coulisses par l’Arabie saoudite, un pays dont l’alliance avec Israël est en passe de devenir l’un des plus grands secrets de polichinelle du Moyen-Orient.

LE SALAFISME ET AL - QAIDA AU SERVICE DU MOSSAD…

Selon nos sources au Liban, une organisation sur laquelle Israël et les États-Unis peuvent compter pour aider l’ONU, après l’inculpation espérée du Hezbollah pour l’assassinat de Hariri, est un réseau sunnite de la vallée de la Bekaa au Liban, soutenu par des saoudiens salafistes et englobant des partenaires d’Al-Qaïda.

Il servira à cibler les Chiites du Liban à la suite des accusations de Bellemare contre le Hezbollah.

Le Renseignement libanais a également découvert que des membres de ce même réseau, soutenus par le Mossad, ont aussi ciblé de hauts dirigeants chiites en Irak.

Bien que toujours à l’état embryonnaire au Liban, ce même réseau était à la solde du Mossad et de la CIA pour espionner les groupes palestiniens du Liban durant les années 80 et 90.

LA SYRIE N’EST PAS EPARGNEE

Le réseau d’espionnage israélien se prolonge aussi en Syrie. Nos sources libanaises signalent que l’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, qui avait accusé le président syrien Bachar al Assad d’avoir ordonné l’assassinat de Rafic Hariri, est soutenu tactiquement par Israël et les États-Unis.

Khaddam, qui dirige le Front de Salut National en exil (NSF), cherche à renverser Assad.

Le NSF reçoit un soutien non seulement des renseignements israélien et américain, mais aussi des renseignements français et allemand.

Le NSF qui a des bureaux à Bruxelles, Berlin, Paris et Washington, est soupçonné d’œuvrer en coulisses avec Bellemare afin d’apporter des charges contre le Hezbollah pour l’assassinat de Rafic Hariri.

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