15 novembre 2010

ARCHIVES : Hommage aux prisonniers libérés 29/1/2004 
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

Prières et saluts sur la plus noble des créatures et des messagers, notre maître et prophète Muhammad et sur sa famille purifiée et ses compagnons élus, ainsi que sur tous les prophètes et les messagers de Dieu, depuis Adam jusqu’au jour dernier.
Paix et bénédictions de Dieu sur vous
En ces instants, les sentiments s’entremêlent, la joie et le bonheur se mêlent à la peine et au désir de rencontre. Aujourd’hui, nous ne sommes pas les seuls à célébrer le retour de ceux que nous aimons, mais dans l’autre monde, ils célèbrent également leur retour, les amis de Dieu, les prophètes et les hommes justes. Nous nous rappelons d’eux aujourd’hui et je leur adresse les félicitations, à l’âme du grand imam, Ruhullah Moussawi al-Khomeynî, et j’adresse les félicitations aux âmes de tous les martyrs de cete bataille, de ce conflit et de cette résistance, notamment nos frères dans la résistance islamique, à l’âme du maître de nos martyrs, notre dirigeant et bien-aimé sayyed Abbas Moussawi, à l’âme du sheikh de nos martyrs, notre savant et bien-aimé, son excellence sheikh Raghib Harb, et à tous les bien-aimés qui sont partis de ce monde. Soyez certains qu’ils participent ce soir à cette grande allégresse.
Certes, il y a de la douleur et de la peine. Un bonheur qui n’est pas parfait car il y a des êtres chers toujours en prison, et ceux-là, depuis le début jusqu’à présent, pendant les négociations. En cette instant, nous sommes heureux mais dans nos cœurs, il y a de la place pour la peine. Mais, nous et vous, dans cette nation, nous nous sommes habitués à ce que nos sentiments s’entremêlent au cours de nombres occasions, les sentiments de joie et de peine, d’allégresse et de douleur. Nous sommes parvenus à un stade où nous pouvons vaincre ces sentiments pour prendre une décision correcte et poursuivre le chemin et l’action. Nous sommes une nation qui n’est pas plongée dans le désespoir, l’immobilisme et la défaite lorsque la peine est là, et nous sommes une nation qui n’est pas emportée par la vanité et l’orgueil ou l’amour de soi lorsqu’elle est dans la joie et la victoire. Nous sommes une nation croyante, qui a un pensée, une culture, une civilisation et un équilibre, et qui peut affronter tous ces sentiments et ces défis.
Nous avions dit, au cours du soir du martyre du commandant des croyants, pendant le mois de Ramadan, à l’occasion du repas organisé par le conseil de soutien à la résistance islamique : tout comme notre terre nous a été rendue dans l’honneur et la gloire, sans que nous soyions obligés envers quiconque, ils reviennent aujourd’hui dans l’honneur et la gloire, sans avoir d’obligeance envers personne. Quelques points doivent être dits au cours de cette soirée.
Le premier point : Cette réalisation et cette victoire desquelles nous sommes tous fiers relèvent de notre nation, notre culture, notre civilisation et notre religion comme elles se rattachent à nos valeurs humaines et de foi, nous sommes la nation qui croit en l’homme, en sa dignité et dans son statut, et que Dieu a créé la terre, les cieux, le monde ici-bas et le monde de l’au-delà, pour l’être humain. Il lui a envoyé 124 mille prophètes parmi les meilleurs de Ses amis, Il lui a révélé Ses livres célestes. L’homme a, pour nous, une sacralité alors qu’il est vivant, et une sacralité dans sa mort. Notre Coran dit que quiconque donne vie à une âme, c’est comme s’il a donné vie à tous les gens .
Nous n’avons pas oublié et nous n’avons pas négligé, et nous n’oublions pas et ne négligeons pas nos frères en prison. L’homme est notre responsabilité, comment en est-il alors lorsqu’il est le meilleur, le plus noble, le plus généreux, et par conséquent, la responsabilité envers lui est multipliée ? C’est pourquoi lorsque certains se demandent à propos de l’intérêt du Hezbollah envers le dossier des prisonniers et des détenus, je dis : cela est rattaché à notre culture, à nos valeurs, à notre appartenance, à notre religion, à notre prophète, à la famille de notre prophète, aux anciens justes comme les compagnons élus de notre prophète et ceux qui sont venus après. Si nous, nous n’assumons pas cette responsabilité, nous appartiendrions à une autre nation et nous serions des étrangers. Mais nous ne sommes pas un parti étranger. C’est dans ce cadre qu’interviennent les processus de négociations. Quant à l’ennemi, il est notre ennemi, et entre nous, se déroule une guerre farouche. Nous admettons qu’il est sauvage et narbare, mais, même l’Islam nous demande de reconnaître positivement quand cet ennemi présente un point positif. Quelles que soient les causes qui expliquent pourquoi les sionistes s’intéressent à leurs prisonniers, à leurs morts ou aux corps de leurs morts, c’est une chose qu’il faut respecter. Nous, pour qui Israël est un ennemi acharné, je me lève et dis que je respecte cet ennemi qui s’intéresse à ses prisonniers et aux corps de ses soldats, et qui agit, de jour et de nuit, en leur faveur et qui proclame qu’il est prêt à payer un prix fort, parfois, pour les récupérer.
Pour nous, ce sont nos valeurs, mais à notre grand regret, lorsqu’il y a des opérations d’échanges, nous avons entre les mains un, deux ou trois, mais les Israéliens ont un grand nombre. Ceci n’est pas dû au déséquilibre des valeurs, mais plutôt au déséquilibre des rapports de force. Il est un Etat puissant et soutenu par les forces de l’oppression dans le monde, il peut arrêter des milliers de Libanais et jeter en prison des milliers de Palestiniens, quand il le veut, mais nous ne pouvons faire cela, en permanence, et pour un grand nombre. La question est liée aux rapports de force et non pas au respect des valeurs.
Le second point : Il faut que je corrige une erreur que nous avons tous commise, et nos médias également. Lorsque nous parlons de l’échange de prisonniers, il serait plus juste de dire que ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est un échange de prisonniers contre des otages. Des prisonniers qui ont été enlevés sur le sol libanais occupé contre des otages kidnappés dans leurs maisons. C’est la véritable équation. Pour certains, nous avons échangé des prisonniers, mais pour la majorité, nous avons échangé des prisonniers contre des otages. Ces otages ont le droit d’avoir toute position qu’ils veulent envers la communauté internationale, et si cela entraîne des responsabilités, c’est une question qui concerne l’Etat et les chers frères concernés.
Troisième point : Il est évident qu’une telle réalisation n’aurait pu avoir lieu sans la résistance, et sans que les frères combattants n’aient fait prisonniers des Israeliens -  morts ou vivants, nous avons fini avec cette question -, en les gardant et négociant sur leur sort. Au cours de ces jours passés, certains ont dit que l’opération d’échange confirme que les moyens pacifiques sont réussis et productifs. Je dis à ceux-là que les moyens pacifiques qui s’appuient sur la résistance, qui a apporté trois soldats et un officier réserviste par le biais d’une opération sécuritaire, peuvent être productifs. Quant aux moyens pacifiques basés sur la faiblesse, la soumission et les courbettes devant les paliers de l’ambassade américaine à Awkar, ces moyens ne peuvent être productifs.
Dans le monde arabe, ils parlent de voies et de choix – mais soyons objectifs – la voie de la résistance est indiscutablement celle qui mène au but, formellement, certainement, réellement, elle mène au but. Quant aux autres voies, elles sont discutables. Quant à nous, nous allons avec certitude, nous sommes les gens de la certitude et nous choisissons la voie de la résistance. Nous refusons de marcher sur les chemins des doutes, des incertitudes, des équivoques pour ne pas nous perdre, pour ne pas égarer nos familles, notre nation et nos sacralités. Cet aquis réalisé aujourd’hui par la résistance islamique, grâce aux bras de ses combattants, nous ne voulons pas qu’il soit un acquis pour un groupe, un secteur, un parti ou un pays. Nous voulons que ce soit un acquis pour une culture et une voie. Cette culture, cette voie et ce choix sont le choix, la voie et la culture de la résistance sur toute terre où se trouvent des occupants et des peuples fiers qui refusent l’occupation, la combattent et y résistent. Cette victoire est la victoire de cette logique et de cette culture.
Quatrième point : La communauté internationale devra revoir qui a commencé les enlèvements au Liban, Les Libanais ou les Israéliens ? Est-ce nous qui avions commencé à enlever les Israéliens ou bien ce sont eux qui ont occupé notre terre, démoli nos maisons, tués nos femmes, nos hommes et nos enfants, installé le camp de détention d’Ansar I et 2, Khiam et Atlit ? Et les autres bien-aimés ont été jetés dans les prisons à l’intérieur. Ce que nous avons fait, c’est une réaction. Même lorsque Kofi Anan nous a visités après la libération du sud, je lui ai dit que nous pouvions attendre des semaines ou quelques mois, mais que « tu devais nous amener les frères qui sont en prison pour que la libération soit accomplie, dans quelques-unes de ses dimensions, sinon la communauté internationale doit en supporter la responsabilité ». Il n’a rien fait. Ce que nous faisons n’est qu’une réaction légale, et nous continuerons à avoir des réactions légales tant que l’ennemi exerce l’agression et la détention.
Cinquième point : concernant cet échange, et pour que les analystes politiques se reposent un peu, nous avons procédé à une opération uniquement humanitaire. Nous avons récupéré nos chers frères et les corps de nos martyrs, et nous avons donné à l’ennemi, par le biais de l’intermédiaire, ce que ou qui nous avions. Tout au long des négociations, nous n’avons pas abordé les questions politiques avec l’intermédiaire allemand, et cet intermédiaire, dont j’ai témoigné de la probité, et je témoigne encore une fois et l’en remercie, tout comme je remercie le gouvernement allemand, n’a pas abordé la politique. Nous n’avons pas posé des conditions politiques pour cet échange, tout comme nous n’aurions pas accepté que notre ennemi pose des conditions politiques dans l’opération d’échange. Cet échange n’a été rattaché à aucune question politique ou militaire sur le terrain, la preuve étant la frappe du bulldozer. Les Israéliens ont pensé que du moment que les frères négociaient, ils laisseraient passer l’incident… Sur le terrain, quiconque agresse notre pays, nous l’affronterons et il paiera le prix, mais ceci est une autre question. En résumé, je dis que le Hezbollah sur lequel ils se posent des questions, - et mes respects pour tous les dossiers internes et locaux, quelle que soit leur importance – ils ont commencé à se poser la question pour savoir si la fonction du Hezbollah est terminée, et s’il va se transformer en parti politique ? En un mot, le Hezbollah qui est massivement présent ici, qui se trouve dans les rues et dans tous les cœurs et les foyers, est, après l’échange, le même Hezbollah qu’avant l’échange, et même plus déterminé, avec une foi, une certitude et une résolution plus fortes à poursuivre le chemin de la résistance. Cette réalisation vient confirmer la justesse de cette voie. Notre terre est toujours sous occupation, il y a toujours des prisonniers libanais dans les prisons israéliennes, l’ennemi poursuit ses agressions, par terre, mer et air, et le Liban est toujours visé par les menaces, avec prétextes ou sans prétextes. Nous sommes peinés d’entendre certains qui parlent d’ôter les prétextes à l’ennemi, mais est-ce que l’ennemi a besoin de prétextes lorsqu’il trouve intérêt à agresser le Liban, la Syrie ou tout autre pays ? C’est pourquoi je dis : la résistance et le Hezbollah poursuivent le mouvement du combat et de la résistance, engagée dans la défense de leur patrie, ils poursuivent leur contribution à la défense de leur nation, de ses sacralités et de ses droits. Le Hezbollah n’a pas changé et ne changera pas.
Sixième point : Il faudrait affirmer dans le cadre libanais qu’il y a jusqu’à présent trois dossiers avec l’ennemi israélien. Le premier dossier est celui de Samir Qintar, le second, celui de Yahya Skaf, le prisonnier libanais dont l’ennemi continue à nier l’existence dans l’entité spoliatrice, et le troisième est celui du frère Nassim Nisr, libanais, de père libanais, et sa mère qui était juive, est devenue musumane après avoir épousé un homme musulman. Il a obtenu de manière fortuite la nationalité israélienne. Ce sujet doit être suivi. Concernant Samir et Nassim, il faut que leur libération soit une question nationale, comme nous l’avons fait pour les frères, tant pour la résistance que pour l’Etat. Certains minimisent l’attitude de l’Etat, mais l’Etat nous a aidés, nous a protégés et nous a soutenus, nous avions coordonné avec lui, les détails seront exposés plus tard, mais l’Etat nous a accompagnés. Aujourd’hui, l’Etat et la résistance, ainsi que la majorité du peuple libanais, des partis et forces politiques, tout comme nous étions ensemble dans la bataille de la négociation, de la capture et de la libération des prisonniers, nous devons rester ensemble dans la prochaine bataille, politique, militaire, combattante, quelle que soit sa nature. Cela se précisera dans les semaines et les mois prochains.
 Si l’ennemi nie la présence de Yahia Skaf et prétend que Nassim porte la nationalité israélienne, Samir est Libanais et ne porte pas la nationalité israélienne. Je vous dis que les Israéliens ont été sots et ont fait une erreur. Un de leurs analystes a affirmé qu’ils sont des ânes montés par le Hezbollah. Je leur dis que cela est vrai, la preuve est qu’ils ont gardé Samir Qintar. Ils sont sots parce qu’ils ne tirent pas les leçons des erreurs passées. Lorsqu’ils sont sortis du Liban, ils ont gardé les fermes de Shebaa, et maintenu les frères en prison. S’ils avaient libéré les frères, en sortant, il n’y aurait pas eu une question suspendue appelée les prisonniers entre le Liban et l’ennemi. Eux-mêmes nous ont ouvert la porte. Actuellement, ils sont sots car ils ont gardé le frère Samir Qintar. Il fallait le libérer aujourd’hui et qu’il soit sur cette chaise, mais comme leur analyste politique a dit, c’est la vérité. Aujourd’hui, ils ont répété la même erreur. Il aurait fallu que l’ennemi libère Samir Qintar aujourd’hui, mais parce qu’il ne l’a pas fait, il le regrettera dans l’avenir.
Je reviens à Samir et aux autres frères détenus dans les prisons de l’occupation, à nos chers frères et dignes prisonniers du Golan, que l’ennemi a iniquement traités dans l’opération d’échange, et dont nous connaissons l’arabité et l’appartenance à leur patrie la Syrie et à la nation arabe, et je reviens aux frères détenus des territoires occupés en 48, et aux frères condamnés à de lourdes peines, et à ceux dont la situation est dure et difficile, et à tous les autres Arabes, les frères jordaniens dont nous verrons ce qui adviendra d’eux d’ici la fête d’al-Adha, et nous espérons que leur gouvernement suivra avec sérieux cette attitude et profitera de cette occasion, aux familles des quatre frères diplomates disparus au Liban, - et par la même occasion, il faut qu’ils soient une responsabilité nationale car ils étaient nos hôtes sur le sol du Liban, et agréés par le Liban, ils furent kidnappés au Liban et par des groupes libanais. Nous affirmons que ces groupes les ont remis à l’ennemi, et « Israël » porte la responsabilité de dévoiler le sort et la vie des quatre diplomates. Je leur dis à tous, et à Samir qui est le grand symbole pour le Hezbollah, à présent, et à tous les frères qui sont dans le cas de Samir, je leur dis que nous ne nous abandonnerons pas et n’oublierons aucun de vous.
Certains se demandent ce qui peut être fait. Il y a plusieurs alternatives. Il y a l’alternative rattachée à Ron Arad, et nous sommes décidés à fournir tout effort, et dans le laps de temps le plus court, pour découvrir le sort de l’aviateur israélien Ron Arad. Nous avons terminé la discussion sur les principes, mais nous ne savons pas où cela nous mènera. Je ne voudrai pas faire dépendre le sort des détenus du sort de Arad. Et la seconde alternative consiste à trouver des solutions créatives par les deux parties, et notamment par l’intermédiaire allemand. Il y a une troisième alternative qui est celle de la résistance. Et je fais la promesse, au nom des combattants de la résistance islamique, qu’ils amèneront des soldats vivants la prochaine fois, et non pas morts comme les fois précédentes.
Samir et tous les frères détenus méritent le sacrifice, dans notre doctrine, notre culture et notre foi. Nous sommes prêts au sacrifice… A Jibshit, après la libération, j’avais déclaré qu’il est clair que Anan ne peut rien faire, mais nous, nous possédons des alternatives ouvertes et nous ferons. Nous avons agi, et louanges à Dieu, voilà que nos bien-aimés sont parmi nous, aujourd’hui. J’avais dit à l’époque qu’il s’agit d’une responsabilité nationale, le Liban, son Etat et son peuple doivent tous assumer la responsabilité. Il est inconcevable que je jouisse de la liberté, que je sois le jour de fête avec ma famille pendant que ces frères sont en prison. Aujourd’hui, c’est la même logique et la même position que j’affirme et que je répète.
Septième point : Avec ces figures agréables, le sourire des familles des détenus et les larmes de celles dont les enfants sont toujours détenus, il faut que nous nous rappelions, dans cette célébration, les combattants et les résistants, l’imam des combattants et des résistants, le fondateur de cette voie, au Liban, son excellence l’imam enlevé, sayyid Moussa Sadr et ses deux compagnons, sheikh Muhamamd Yacoub et M. Abbas Badreddine. Nous sommes présents ici pour célébrer une occasion profondément rattachée à ce dirigeant et imam, et ces frères. C’est une occasion consacrée à la résistance, aux détenus, aux personnes enlevées et aux otages, mais aussi une occasion pour la liberté. Je voudrai, en cette magnifique occasion, m’adresser calmement et courtoisement au colonel Mu’ammar Qadhafi, lui disant : aujourd’hui, tu agis pour fermer et traiter nombreux de tes dossiers suspendus, je ne veux pas estimer ce traitement, mais il faut que tu acceptes ta responsabilité envers la disparition de l’imam Moussa Sadr et ses compagnons en Lybie. Il faut que tu prennes l’initiative de découvrir leur sort et les rendre à leurs familles, leur patrie et leur résistance. Je dis au colonel Qadhafi, calmement : il faut que tu possèdes le courage entier pour dire la vérité sur l’affaire de Moussa Sadr, que tu connais dans les détails, et il faut que tu agisses pour fermer ce douloureux et triste dossier, quelqu’en soient les conséquences. Pour nous, et je le dis au monde arabe, à ses peuples et ses gouvernements, concernant la question de l’imam Sadr. Nous n’avons pas abandonné et nous n’oublierons pas la question des détenus arabes dans les prisons israéliennes, ni les Libanais, ni les Palestiniens, ni les autres, ni dans le passé, ni aujourd’hui, ni dans l’avenir. En ce moment même, nous ne demandons pas une récompense de la part du monde arabe, et notre résistance n’a jamais demandé, un jour, une récompense ou un présent de quiconque. Nous assumons notre devoir, et personne n’est obligé envers nous. Notre seul souci est de nous lever, le jour de la Résurrection, pour répondre à Dieu sur ce que nous avons fait. Mais nous leur demandons d’être solidaires et cléments envers la résistance, et de coopérer pour ramener l’imam de la résistance, l’imam Moussa Sadr, au Liban. Non pas parce qu’il est un imam shi’ite, mais parce qu’il est l’imam de la résistance, un imam qui a tracé le chemin au service de la cause palestinienne, parce que, lorsque certains faisaient l’erreur, parmi les Palestiniens au Liban, de tirer des coups de feu sur sa voiture, il disait sur les tribunes « je protègerai la résistance palestinienne par ma toge et ma tribune ». Nous qui sommes aujourd’hui devant vous, nous sommes ses enfants et ses élèves, nous avons appris, de sa tribune, et nous avons suivi sa voie et son chemin. Et s’il y a un remerciement à faire, et nous ne voulons ni éloges, ni gratitude, de la part de l’ensemble du monde arabe. Aidez-nous dans cette question.
Huitième point : Si le 25 mai est le jour et la promesse de la libération, il nous faut proclamer le 29 janvier le jour et la promesse de la liberté. C’est notre fête à nous tous, la fête des résistants héroïques au Liban, en Palestine, en Syrie, dans le monde arabo-musulman, c’est la fête pour nos frères dans les partis nationaux et islamiques libanais, qui ont offert des martyrs et qui ont supporté de graves dangers en affrontant l’occupation, avant et après 1982. C’est une grande fête pour tous.
J’adresse mes félicitations à son excellence l’imam dirigeant,  le grand Ayatollah sayyid Ali Khamena’i, et également à son excellence le président tenace en cette mauvaise époque arabe, dr. Bashar Assad, à la Syrie, sa direction, son armée et son peuple, et au Liban, à son excellence le président colonel Emile Lahoud et à tous les responsables de l’Etat qui nous ont aidés et soutenus, et j’adresse mes félicitations à tous nos frères dans les mouvements et organisations palestiniennes, et aux peuples de notre nation fière et noble. Et je le dis : ce n’est pas la première victoire et ce ne sera pas la dernière.
Nous serons demain au rendez-vous avec les martyrs, qui représentent l’unité nationale, parce qu’ils appartiennent aux différents partis et mouvements, et représentent l’unité de la bataille, car parmi ces martyrs, se trouvent des Libanais et des Palestiniens. Demain, nous serons au rendez-vous avec le convoi des martyrs qui passera de Naqura à Beyrouth, et le samedi, nous serons au rendez-vous avec le convoi funèbre des martyrs. Et ensuite, après les fêtes, nous nous rencontrerons pour honorer les prisonniers et les martyrs, pour définir comment poursuivre et assumer cette responsabilité, dans l’espoir que nous célébrions prochainement - il y a Samir Qintar, Nassim Nisr et Yahya Skaf – ici, au Liban, des fêtes semblables, dans tout le monde arabo-islamique.
Je vous souhaite une bonne victoire, je vous souhaite une bonne année. Paix et miséricorde de Dieu sur vous.

DIAPORAMA DES LIBERATIONS
 
en attendant le retour des prisonniers...

La mère d’Ali Balhas attend le retour de son fils Ali…

La soeur d’Ali Balhas attend son frère…

la mère d’Anwar Yassin, devant le portrait de son fils…

On décore la maison de Mustapha El Dirani avant son retour

La femme de Jawad Kasfi attend son époux…

En attendant cheikh Obeid, on plante les drapeaux du Hezbollah
 
Ils quittent leurs cellules…
 




bienvenue ! marahba ! 
 











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LIBERTE

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