Fidèles à la voie de nos martyrs
Fadwa Nassar
« Nos martyrs sont nos héros, nos martyrs sont notre histoire »
C’est par ces mots que le martyr dirigeant, ancien secrétaire général du Hezbollah, sayyid Abbas Moussawi, avait rendu hommage à la mémoire des martyrs, avant de s’élever lui-même à ce noble statut, assassiné par les occupants sionistes en février 1992, un an après avoir assumé la fonction de secrétaire général du Hezbollah.
« Il nous faut nous courber devant eux, les glorifier et les honorer, pour leurs positions et leur lutte, surtout en cette phase, car je suis convaincu que le seul chemin, la seule voie qui puisse relever la tête de la nation, la seule voie qui la consolide et la ramène à sa force, sa puissance et sa gloire, ce sont ces martyrs et la voie de ces héros martyrs » proclame-t-il dans un sermon prononcé le 23/12/1991.
Lorsque le martyr sayyid Moussawi avait prononcé ces paroles, le Liban n’était pas encore libéré. Au contraire, les sionistes pensaient qu’ils étaient au sommet de leur puissance : dans la région, les Etats-Unis et leurs alliés avaient imposé leur domination militaire dans le Golfe et assuré aux sionistes qui occupent la Palestine une suprématie totale. Au Liban, la résistance islamique était alors presque entièrement ignorée des Libanais quand ils ne complotaient pas pour l’étouffer et la détruire.
Sayyid Abbas Moussawi avait cependant une claire vision de l’avenir. Il déclare d’ailleurs le 13 octobre 1991 : « Tout martyr qui tombe est un signe de victoire ». N’est-ce pas lui qui dit encore, avec une assurance étonnante : « Israël est tombé ! » presque dix ans avant la libération ? Il savait que dès la première opération martyre menée par le martyr Ahmad Qassir contre le siège du gouverneur militaire à Sour, le 11 novembre 1982, Israël courait à sa défaite. Jusqu’à présent, et tout au long du conflit avec l’ennemi sioniste, aucune opération n’a eu autant d’impact sur le moment et sur l’avenir. Sur le moment, le martyr Ahmad Qassir, jeune citoyen du sud, parvient à tuer d’un coup 57 militaires et à en blesser 118. Et pour l’avenir, l’opération martyre qu’il a menée a fondé ce genre d’opérations dans la résistance islamique et tracé sa voie, celle de la lutte sans merci contre l’occupant, sans considération aucune ni pour sa force militaire, ni pour ses alliés et ses pourvoyeurs, ni pour l’équilibre des forces.
A l’occasion de cette journée de fidélité aux martyrs en 2007 (11 novembre), Sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hezbollah, souligne que cette opération « exceptionnelle et fondatrice en même temps » qui a eu lieu quatre mois seulement après l’invasion du Liban en 1982, « a traduit la volonté du peuple libanais résistant qui refusait l’occupation et la domination israéliennes ». Intervenant « dans un climat de désespoir et de frustration à cause de l’occupation israélienne qui s’était étendue jusqu’à la capitale », elle a annoncé l’ère de la victoire contre les sionistes.
Plusieurs opérations martyres suivront, s’étalant de 1983 jusqu’à 1999 et les héros libérateurs du Liban s’élèveront, l’un après l’autre, irriguant de leur sang cette voie difficile, mais sûre, de la dignité humaine. Car il est certain que face à l’Etat sioniste spoliateur, seule la voie de la résistance et de la lutte, tracée par les martyrs et les combattants qui attendent de s’élever à ce digne rang, peut apporter la victoire.
Aujourd’hui, la fidélité à cette voie, la voie tracée par les martyrs, consiste à poursuivre la lutte contre l’ennemi sioniste, avec tous les moyens dont nous disposons. Elle consiste à ne lui laisser aucun répit et à l’assaillir de tous côtés.
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs consiste à soutenir inconditionnellement les combattants, en Palestine, au Liban, ceux qui ont pris les armes et qui s’équipent de plus en plus massivement et lourdement, pour lancer des attaques sur un ennemi super-armé ou pour protéger les acquis déjà réalisés sur le terrain. Au Liban, c’est le soutien inconditionnel à la résistance islamique et au Hezbollah, contre lesquels complotent les forces de l’oppression et leurs alliés locaux. En Palestine, c’est le soutien à toutes les forces combattantes, notamment du Hamas et du Jihad islamique, qui ont décidé de poursuivre le chemin tracé par les martyrs Abdel Qader Husssaynî, sheikh Izzidine al-Qassam, Ahmad Yassine et Fathi Shiqaqi et tant d’autres, combattants ou dirigeants, tombés lors des combats, martyrs volontaires ou assassinés. Ces forces combattantes sont également encerclées par les forces de l’oppression et leurs alliés locaux et régionaux qui fomentent les complots et les plans de toutes sortes pour empêcher la résistance de s’exprimer par les armes.
Que ce soit en Palestine ou au Liban, nos martyrs ont consacré leur vie et offert leur sang pur en vue de libérer les terres arabes occupées, et en premier lieu la Palestine et al-Qods, mais aussi et surtout l’humain arabo-musulman, des chaînes de la servitude, politique, militaire, sociale. C’est vers la Palestine usurpée et suppliciée par la plus grande mystification de l’histoire, l’Etat sioniste, que les pas des martyrs se sont dirigés, mettant à nu et dévoilant, au fur et à mesure qu’ils avançaient, la nature des régimes arabo-musulmans et leur implication dans cette terrible tragédie.
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs signifie que nos regards doivent être tournés vers la Palestine et al-Qods, ignorant les voix de tous ceux qui ont entériné la partition de Sykes-Picot, et notamment dans les pays qui entourent la Palestine.
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs implique de ne pas nous arrêter à ce qui s’appelle « légalité internationale », ou « communauté internationale » car comme l’a déclaré le martyr sayyid Abbas Moussawi, dans un hommage aux martyrs de l’opération Bayt al-Maqdis, « la voie de ces martyrs consiste à ne pas compter sur les résolutions internationales… Ce qui est utile, c’est le langage des combattants, le langage de ces martyrs.. ». Ce qui s’est fait appeler « légalité internationale », ou « communauté internationale », a entériné l’occupation de la Palestine comme il a entériné la domination des grandes puissances et entériné que nos peuples arabo-musulmans sont incapables de fonder leurs sociétés libres et souveraines, et qu’ils doivent rester divisés, morcelés, à la traîne des nations du monde, et leurs richesses naturelles pillées (pour leur propre bien).
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs consiste à envisager l’avenir radieux de la libération de notre région. « Tout martyr qui tombe est un signe de victoire » avait dit le martyr sayyid Abbas Moussawi. Car au-delà des difficultés et des étapes complexes que traverse notre région dues précisément à la victoire de la résistance et au changement des rapports de forces, une nouvelle ère a commencé avec la libération du Liban en 2000, libération qui n’a pu se réaliser que grâce aux sacrifices des martyrs et des combattants de la résistance. Cette ère annonce que seule la lutte armée basée sur une pensée droite, sincère et authentique, la pensée qui s’inspire de la voie réformatrice et révolutionnaire des prophètes, est capable de libérer la terre occupée ou dominée par l’oppression.
« Nos martyrs sont nos héros, nos martyrs sont notre histoire »
C’est par ces mots que le martyr dirigeant, ancien secrétaire général du Hezbollah, sayyid Abbas Moussawi, avait rendu hommage à la mémoire des martyrs, avant de s’élever lui-même à ce noble statut, assassiné par les occupants sionistes en février 1992, un an après avoir assumé la fonction de secrétaire général du Hezbollah.
« Il nous faut nous courber devant eux, les glorifier et les honorer, pour leurs positions et leur lutte, surtout en cette phase, car je suis convaincu que le seul chemin, la seule voie qui puisse relever la tête de la nation, la seule voie qui la consolide et la ramène à sa force, sa puissance et sa gloire, ce sont ces martyrs et la voie de ces héros martyrs » proclame-t-il dans un sermon prononcé le 23/12/1991.
Lorsque le martyr sayyid Moussawi avait prononcé ces paroles, le Liban n’était pas encore libéré. Au contraire, les sionistes pensaient qu’ils étaient au sommet de leur puissance : dans la région, les Etats-Unis et leurs alliés avaient imposé leur domination militaire dans le Golfe et assuré aux sionistes qui occupent la Palestine une suprématie totale. Au Liban, la résistance islamique était alors presque entièrement ignorée des Libanais quand ils ne complotaient pas pour l’étouffer et la détruire.
Sayyid Abbas Moussawi avait cependant une claire vision de l’avenir. Il déclare d’ailleurs le 13 octobre 1991 : « Tout martyr qui tombe est un signe de victoire ». N’est-ce pas lui qui dit encore, avec une assurance étonnante : « Israël est tombé ! » presque dix ans avant la libération ? Il savait que dès la première opération martyre menée par le martyr Ahmad Qassir contre le siège du gouverneur militaire à Sour, le 11 novembre 1982, Israël courait à sa défaite. Jusqu’à présent, et tout au long du conflit avec l’ennemi sioniste, aucune opération n’a eu autant d’impact sur le moment et sur l’avenir. Sur le moment, le martyr Ahmad Qassir, jeune citoyen du sud, parvient à tuer d’un coup 57 militaires et à en blesser 118. Et pour l’avenir, l’opération martyre qu’il a menée a fondé ce genre d’opérations dans la résistance islamique et tracé sa voie, celle de la lutte sans merci contre l’occupant, sans considération aucune ni pour sa force militaire, ni pour ses alliés et ses pourvoyeurs, ni pour l’équilibre des forces.
A l’occasion de cette journée de fidélité aux martyrs en 2007 (11 novembre), Sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hezbollah, souligne que cette opération « exceptionnelle et fondatrice en même temps » qui a eu lieu quatre mois seulement après l’invasion du Liban en 1982, « a traduit la volonté du peuple libanais résistant qui refusait l’occupation et la domination israéliennes ». Intervenant « dans un climat de désespoir et de frustration à cause de l’occupation israélienne qui s’était étendue jusqu’à la capitale », elle a annoncé l’ère de la victoire contre les sionistes.
Plusieurs opérations martyres suivront, s’étalant de 1983 jusqu’à 1999 et les héros libérateurs du Liban s’élèveront, l’un après l’autre, irriguant de leur sang cette voie difficile, mais sûre, de la dignité humaine. Car il est certain que face à l’Etat sioniste spoliateur, seule la voie de la résistance et de la lutte, tracée par les martyrs et les combattants qui attendent de s’élever à ce digne rang, peut apporter la victoire.
Aujourd’hui, la fidélité à cette voie, la voie tracée par les martyrs, consiste à poursuivre la lutte contre l’ennemi sioniste, avec tous les moyens dont nous disposons. Elle consiste à ne lui laisser aucun répit et à l’assaillir de tous côtés.
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs consiste à soutenir inconditionnellement les combattants, en Palestine, au Liban, ceux qui ont pris les armes et qui s’équipent de plus en plus massivement et lourdement, pour lancer des attaques sur un ennemi super-armé ou pour protéger les acquis déjà réalisés sur le terrain. Au Liban, c’est le soutien inconditionnel à la résistance islamique et au Hezbollah, contre lesquels complotent les forces de l’oppression et leurs alliés locaux. En Palestine, c’est le soutien à toutes les forces combattantes, notamment du Hamas et du Jihad islamique, qui ont décidé de poursuivre le chemin tracé par les martyrs Abdel Qader Husssaynî, sheikh Izzidine al-Qassam, Ahmad Yassine et Fathi Shiqaqi et tant d’autres, combattants ou dirigeants, tombés lors des combats, martyrs volontaires ou assassinés. Ces forces combattantes sont également encerclées par les forces de l’oppression et leurs alliés locaux et régionaux qui fomentent les complots et les plans de toutes sortes pour empêcher la résistance de s’exprimer par les armes.
Que ce soit en Palestine ou au Liban, nos martyrs ont consacré leur vie et offert leur sang pur en vue de libérer les terres arabes occupées, et en premier lieu la Palestine et al-Qods, mais aussi et surtout l’humain arabo-musulman, des chaînes de la servitude, politique, militaire, sociale. C’est vers la Palestine usurpée et suppliciée par la plus grande mystification de l’histoire, l’Etat sioniste, que les pas des martyrs se sont dirigés, mettant à nu et dévoilant, au fur et à mesure qu’ils avançaient, la nature des régimes arabo-musulmans et leur implication dans cette terrible tragédie.
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs signifie que nos regards doivent être tournés vers la Palestine et al-Qods, ignorant les voix de tous ceux qui ont entériné la partition de Sykes-Picot, et notamment dans les pays qui entourent la Palestine.
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs implique de ne pas nous arrêter à ce qui s’appelle « légalité internationale », ou « communauté internationale » car comme l’a déclaré le martyr sayyid Abbas Moussawi, dans un hommage aux martyrs de l’opération Bayt al-Maqdis, « la voie de ces martyrs consiste à ne pas compter sur les résolutions internationales… Ce qui est utile, c’est le langage des combattants, le langage de ces martyrs.. ». Ce qui s’est fait appeler « légalité internationale », ou « communauté internationale », a entériné l’occupation de la Palestine comme il a entériné la domination des grandes puissances et entériné que nos peuples arabo-musulmans sont incapables de fonder leurs sociétés libres et souveraines, et qu’ils doivent rester divisés, morcelés, à la traîne des nations du monde, et leurs richesses naturelles pillées (pour leur propre bien).
La fidélité à la voie tracée par nos martyrs consiste à envisager l’avenir radieux de la libération de notre région. « Tout martyr qui tombe est un signe de victoire » avait dit le martyr sayyid Abbas Moussawi. Car au-delà des difficultés et des étapes complexes que traverse notre région dues précisément à la victoire de la résistance et au changement des rapports de forces, une nouvelle ère a commencé avec la libération du Liban en 2000, libération qui n’a pu se réaliser que grâce aux sacrifices des martyrs et des combattants de la résistance. Cette ère annonce que seule la lutte armée basée sur une pensée droite, sincère et authentique, la pensée qui s’inspire de la voie réformatrice et révolutionnaire des prophètes, est capable de libérer la terre occupée ou dominée par l’oppression.
Nos martyrs sont indéniablement le secret de notre victoire.
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