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Européens, ensemble, debout contre l’austérité !!

Les salariés portugais seront en grève générale le 24 novembre.

Ce nouveau temps fort de la mobilisation sociale en Europe manifeste l’opposition aux mesures d’austérité décidées par le gouvernement « socialiste » du Premier ministre Socrates, soutenu au Parlement par la droite.

Ces politiques d’austérité que les droites et plusieurs gouvernements sociaux-démocrates – Grèce, Espagne, Portugal – tentent d’imposer aux peuples d’Europe sont non seulement injustes socialement mais aussi catastrophiques au plan économique.
Elles étranglent la consommation et une croissance déjà atone. Elles provoquent partout un chômage de masse et une montée de l’insécurité et de la précarité sociales.

L’exemple de la Grèce est sans appel. L’activité économique y a été réduite de 4 %.
Les banques se portent mieux, mais la population se porte plus mal que jamais. Demain, ce sera probablement au tour des Irlandais de connaître la même offensive brutale des marchés, de la Banque centrale d’Angleterre, de la Banque centrale européenne, de la Commission européenne et du FMI.

D’autres politiques sont nécessaires dans chaque État avec la mise en oeuvre par toutes les instances européenne – Conseil, Commission, Parlement, Banque centrale – de politiques de relance de l’activité et de la consommation tournant le dos à l’austérité comme le fait le reste du monde (Etats-unis, Amérique latine, Asie...).

La consolidation, autrement dit la mise en commun des dettes nationales au plan de l’Union permettrait de les refinancer et les apurer dans un délai raisonnable à l’horizon 2020 sans recours à des politiques restrictives néfastes.
C’est ce qu’exige la crise irlandaise, après des situations similaires en Grèce, au Portugal ou en Espagne.

La mise en place d’un fonds public européen de développement, abondé entre autres par une taxation des excédents commerciaux et des bénéfices bancaires, permettrait d’assurer d’autres équilibres et une meilleure intégration dans la zone euro des pays du Sud et de l’Est européen.
L’austérité n’est pas une fatalité, c’est un choix suicidaire, une calamité à laquelle nous devons substituer une politique pour l’emploi, l’égalité et la justice sociale au profit de tous les Européens sur la base d’une harmonisation fiscale – impôts sur les sociétés, TVA ... – et sociale par le haut – revenu minimum et conditions de travail en particulier.

Les Européens, les peuples d’Europe se battent. Le mouvement social, massif et déterminé, que nous venons de connaître en France sur la question des retraites le prouve.
Les premières mobilisations d’ampleur depuis longtemps en Grande-Bretagne, les mobilisations sur la question salariale en Allemagne, après la grève générale espagnole du 29 septembre et les nombreux mouvements de protestation en Grèce et ailleurs depuis le printemps en sont autant de confirmations.

Le Front de gauche organisera à Dijon

mercredi 24 novembre
17 h 30
place du Bareuzai

un rassemblement de soutien et de solidarité avec la grève générale portugaise comme il l’avait fait au printemps en solidarité avec les mobilisations en Grèce.

Gauche unitaire, PCF, PG, Solidarités 21