Le criminel polonais, le poète palestinien et Paris la prétentieuse |
[ 13/04/2010 ] |
Par Raja Chemayel
La municipalité de Paris voudrait dédier un jardin public à David Ben Gourion et une avenue à Mahmoud Darwish… C’est un peu comme si on dédicaçait Un monument à Jack-l’Eventreur, Et un autre monument à ses victimes, Dans la même ville, Ou Un monument à Adolf Hitler et un autre A Anne Frank, Un à l’Empereur Néron et un autre à la ville de Rome, Un au volcan Etna et un autre à Pompei. Pourquoi Paris pourrait-elle, elle, commémorer la mémoire D’un voleur polonais, en même temps que celle D’un poète palestinien dépossédé… victime du premier ? Depuis quand un maire de Paris honore-t-il un poète arabe ? Depuis quand un voleur polonais mérite-t-il une forme quelconque d’honneur ? Et depuis quand les voleurs et les poètes se partagent-ils Un seul et même comité d’honneur ? Ce poète serait-il, lui aussi, devenu un criminel ? Ou bien serait-ce que les criminels doivent être honorés, de nos jours, Exactement comme le sont les poètes ?!? Dans ses mémoires, Ben Gourion a écrit ceci : « Tout Arabe qui, un jour, nous pardonnerait, à nous, les Israéliens, serait un cinglé… » (fin de citation). Pourquoi prétendre que Mahmoud Darwish serait mort fou ? Pourquoi le maire de Paris pense-t-il que nous sommes tous cinglés ? Si la municipalité de Paris était un tantinet plus honnête, Elle dédierait un monument… à Mahmoud Darwish, et à lui seul, Lui qui n’a jamais volé le pays de personne ! Lui qui n’a jamais fait la moindre veuve ni le moindre orphelin ! Raja Chemayel Un francophile… qui cesse de l’être quand il s’agit des politicards hexagonaux. Photo ci-dessus : Ben Gourion, volontaire dans la Légion juive. Traduction : Marcel Charbonnier |
14 avril 2010
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