14 avril 2010

Mercredi 14 avril 2010 3 14 /04 /2010 17:37

Ancien cheminot du tas en qualité d'agent de manoeuvre, militant syndical CGT ayant fait ses preuves sur le terrain des luttes, je suis outré et scandalisé de voir la position jusqu'auboutiste du sieur PEPY.

Cet individu est indigne de diriger le grand service public qu'est encore aujourd'hui la SNCF. Ce sinistre personnage n'a qu'une idée en tête, faire capoter la grève de mes camarades cheminots en jouant sur la division syndicale.

De pseudos syndicalistes, des collabos, pour qui l'ennemi de classe n'est pas le capitalisme mais la CGT, fricottent en sous-main avec la direction et brandissent des broutilles arrachées sur l'autel de la trahison.

Nous les anciens, nous les connaissons bien. De tous temps, ces syndicalistes de salons ont trahi les cheminots comme leurs frères d'armes anti-classe ouvrière des autres corporations l'ont toujours fait et continuent de le faire, notamment depuis les huit journées que mes amis cheminots ont débuté leur grève reconductible.

Il faut tout de même rappeler que les nantis qui sont à la tête du pays et dilapident les deniers publics, ces fléaux sociaux qui agressent les cheminots grévistes, ne connaissent pas les fins de mois difficiles, ne savent pas ce qu'est le travail des dimanche et fêtes, lors des réveillons. Cette racaille ne connait rien de la vie des travailleurs, ne connait rien de la vie des cheminots.

La sécurité ferroviaire des cheminots et des usagers qui doivent impérativement s'allier aux cheminots en lutte et soutenir leur combat, SARKOZY, PEPY et PARISOT du MEDEF s'en balancent.

Que les locomotives et le matériel roulant ne soient plus entretenus convenablement, faisant courir le risque de catastrophes ferroviaires, ces truands du patronat n'en ont rien à cirer. Que les voies ferrées, les caténaires, la protection des circulations ne soient plus correctement assurées, peu importe à une nullité comme le Secrétaire d'Etat BUSSEREAU. Seules comptent pour ces minables, les tentatives de briser la grève des cheminots.

La morgue de ces pédants pourfendeurs de prolos n'a d'égale que la petitesse des salaires des cheminots et les retraites de misère de leurs aînés.

Qu'attend la confédération CGT, mon syndicat, pour lancer la bagarre, le tous emsemble afin de créer le rapport de forces nécessaires qui va nous conduire à la grève générale avec blocage du pays?

J'ose espérer que le "cheminot" je met ce carrièriste entre guillemets, il a si peu travaillé à la SNCF, j'espère, dis-je, que Bernard THIBAULT ne va pas nous refaire le coup de sa trahison de novembre 2007 lorsqu'il a volé au secours d'un SARKOZY qui n'en menait pas large alors que les cheminots étaient déjà dans une grève dure, que le rapport de forces était créé, pour défendre notre statut et notre régime de retraites et qu'au final, l'âge de la retraite a été repoussé pour les cheminots mais aussi pour l'ensemble de la classe ouvrière qui va devoir trimer jusqu'à la veille de finir au parc à os si elle ne botte pas le cul aux vendus du syndicalisme qui osent "négocier" la remise en cause de nos retraites à répartition.

Je suis solidaire de mes amis cheminots en lutte et je leur dit, ne lâchez pas prise,camarades, les enjeux sont d'une telle importance pour nous cheminots mais aussi pour l'ensemble de la classe ouvrière, qu'il faut renforcer la grève en lui donnant une extention généralisée à tous les travailleurs, paralyser et bloquer tout le pays, telle est ma conception du syndicalisme de masse, de la CGT.

Jacques TOURTAUX

Militant cheminot retraité CGT

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX






La CGT Cheminots juge "intenable" la position du président de la SNCF

[ 14/04/10 - 15H04 - Reuters ]

PARIS, 14 avril (Reuters) - Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT Cheminots, appelle le président de la SNCF, Guillaume Pepy, à sortir de "sa tour d'ivoire" et à faire de nouvelles propositions après huit jours de grève.
Le syndicaliste estime que la position du patron de l'entreprise publique, qui a refusé mercredi d'ouvrir des négociations directes avec les seuls syndicats en grève, "n'est pas tenable" devant le risque d'enlisement du conflit.
"Monsieur Pepy est toujours dans sa tour d'ivoire. Il refuse tout dialogue, toute discussion, alors qu'on a un conflit qui a quand même des conséquences pour les usagers, leurs conditions de transport", a dit Didier Le Reste à Reuters.
"Je pense que c'est une posture qui n'est pas tenable et j'entends que la mobilisation qui a cours aujourd'hui puisse permettre à l'entreprise de faire d'autres propositions que celles qu'elle nous a faites", a-t-il ajouté.
La direction de la SNCF a proposé une table ronde avec l'ensemble des syndicats le 21 avril.
Mais la CGT Cheminots et Sud-Rail, à l'origine du mouvement de grève, réclament des négociations rapides sur l'emploi, les salaires et le fret avec les seuls syndicats grévistes et sans condition préalable de fin de conflit.
Guillaume Pepy leur a de nouveau opposé mercredi un refus, une attitude qui fait dire à Didier Le Reste qu'un "désaccord de fond" existe entre le président de la SNCF et son organisation sur la conception même du dialogue social.
"Le dialogue social, ce n'est pas aller autour de la table pour s'entendre répéter sans arrêt le bien-fondé des stratégies de l'entreprise", avance-t-il.
"Un dialogue social, dans une grande entreprise publique comme la SNCF, c'est à la fois écouter, entendre, prendre en compte les propositions alternatives qu'expriment les élus du personnel. Ça, c'est un dialogue social de qualité", ajoute-t-il.
En tout état de cause, Didier Le Reste estime que Guillaume Pepy devra "changer le contenu de son ordre du jour" le 21 avril pour tenir compte des revendications exprimées lors de la grève.
"Je l'appelle à plus de considération vis-à-vis des grévistes. Moi, j'ai de la considération pour tous les cheminots, mais je n'oublie pas ceux qui se mobilisent et qui oeuvrent à améliorer les conditions de tous les cheminots", dit-il.
(Gérard Bon, édité par Sophie Louet)

Source : Les Echos.fr

Aucun commentaire: