15 août 2010


Hariri: Si "Israël" refuse d’être interrogé, sa culpabilité ne fera plus de doute

Selon le quotidien Assafir, le premier ministre Saad Hariri a souligné à ses proches que les propos du secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah tenus lors de sa dernière conférence de presse, sont importants et délicats.

"Personellement, je soutiens vigoureusement l'étude de ces informations parce que je veux savoir la vérité comme étant un premier ministre et un fils de Rafic Hariri" a-t-il ajouté.
De plus, Hariri a indiqué que ces propos reflètent le point de vue d'un grand nombre des Libanais et comprennent des documents et des informations qui ne peuvent pas être négligés.

"Le Tribunal Spécial pour le Liban doit examiner et étudier sérieusement les données avancées par sayed Nasrallah. Si ces présomptions exigent l'interrogatoire des responsables israéliens et ils refuseront, je considerai "Israël" coupable".

Dans ce cadre, Assafir a rapporté que le Premier ministre a mené, après la conférence de presse du sayed Nasrallah, des contacts étrangers urgents.

Selon les informations, Hariri s'est entretenu hier avec le roi saoudien Abdallah après qu'il s'est réuni avant hier avec le président français Nicolas Sarkozy.

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