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Ricardo Alarcón dénonce le renforcement de la campagne médiatique contre Cuba
La Havane, 13 avril, (RHC)- Le Président du Parlement cubain Ricardo Alarcon a dénoncé
le fait que les Etats-Unis et leurs alliés européens mènent une campagne médiatique
sans précédent contre Cuba à l’approche des élections municipales.
Au cours d’un programme spécial de la télévision cubaine le Président du parlement
cubain s’est demandé :
« Pourquoi cette campagne s’intensifie-t-elle à l’heure actuelle? Le récent éditorial du
quotidien Granma l’a très bien expliqué. Nous vivons à une époque à laquelle il y a une
culture de la mort, à laquelle on peut envahir des pays ; tuer des millions de personnes
comme cela a été le cas en Irak et en Aghanistan. Tout cela est reconnu comme l’a fait
l’administration Bush. L’administration actuelle continue à boiter en ce qui concerne ce
problème. On reconnaît la torture comme quelque chose de normale, il y a des prisons
secrètes, des vols secrets de la CIA, des assassinats de journalistes, la répression contre
les étudiants, contre les personnes qui manifestaient contre l’ordre économique
international actuel ou qui exprimaient leur préoccupation pour l’environnement. Tout le
monde a pu voir cela.
Tandis que Cuba et c’est ce qui les dérange, incarne la culture de la vie. En premier lieu,
les générations de Cubains qui peuvent voter aujourd’hui car ils vivent dans un pays qui
leur a assuré depuis qu’ils se trouvaient dans le ventre de leurs mères, l’attention
médicale gratuite et l’enseignement. Le peuple cubain est bénéficiaire d’une révolution
profonde dans le domaine de l’éducation. De plus, nos médecins, nos enseignants,
porteurs d’un message de vie, sont allés jusqu’à Haïti, en Amérique Latine, dans les
Caraïbes, en Asie, en Océanie et même en Europe. Pourquoi une telle campagne anticubaine
maintenant ? Parce qu’il y a cet affrontement entre deux conceptions du monde:
celle de la vie et de la mort. Ils vont jusqu’à l’extrême d’avoir recours au mensonge et à
la calomnie ; jusqu’à nous reprocher de prétendues provocations et la mort déplorable de
personnes qui ont été utilisées comme instruments de cette campagne médiatique contre
Cuba. Nous avons maintenant des élections à Cuba. Elles ont commencé le jour où les
électeurs se sont réunis pour décider, eux-mêmes, ceux qui allaient être les candidats.
En réalité, Cuba est en élections depuis février.
“Nous savons tous que dans notre société il y a des problèmes et des difficultés dont les
causes sont là, dans l’histoire. Mais, ce ne sont pas les seules causes. Il y a aussi des
déficiences à nous, des manifestations d’indiscipline, de corruption contre lesquelles nous
devons lutter. Si les plans étasuniens avaient pour but de créer le malaise et causer des
souffrances au peuple cubain en lui refusant des ressources, nous ne pouvons pas tolérer
que les ressources dont nous disposons soient gaspillées, détournées. Comment y faire
face ? La seule façon efficace d’y faire face c’est avec la participation de nous tous, avec
le contrôle et l’initiative populaires ; avec le travail des collectifs ouvriers dans toutes les
usines, ateliers et de tous les citoyens dans les quartiers. Le délégué ou la déléguée de
circonscription, est le principal acteur de l’organisation ; l’arme principale dans la
communauté pour lutter contre ces difficultés. Il faut qu’il ait plus de compétences, plus
de force. Son travail politique est très important s’appuyant sur la véritable participation
de la population ».
“Nous savons que ce délégué est issu de notre entourage, qu’il s’agit d’un voisin ou d’une
voisine à nous ; quelqu’un de très proche des électeurs. Il n’occupe pas ce poste pour de
l’argent ou parce qu’il a triché aux élections. Il n’occupe pas non plus ce poste grâce à
d’autres maux qui caractérisent d’autres sociétés et qui caractérisaient la nôtre avant le
triomphe de la Révolution ».
“Je reprendrais l’expression « cela vaut la peine » qu’utilise quelqu’un à la télé pour dire
que cela vaut la peine de prendre quelques minutes, le 25 avril, librement, pour se
rendre aux urnes, car à Cuba le vote n’est pas obligatoire, personne n’est ni frappé
d’amende ni réprimandé pour ne pas avoir voté. Nous tous, et ce serait là une
exhortation, nous devons dédier quelques minutes du dimanche 25 avril à choisir parmi
ceux que, nous-mêmes, nous avons proposés ».
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