03 novembre 2010

L’Irak s’embrase après le refus de l’offre saoudienne: des centaines de victimes
03/11/2010 Quelques heures, après le refus de l’initiative saoudienne, les quartiers de Bagdad ont été frappés, de plein fouet par une série d’attentats meurtriers. S’agirait-il d’une simple coïncidence ?


Mardi matin, le premier ministre irakien, Nouri al Maliki avait remercié l’offre de médiation de l'Arabie Saoudite, affirmant qu'un accord pouvait être trouvé à Bagdad pour sortir de l'impasse de la formation d'un gouvernement.

En contrepartie, dans la soirée, 11 attentats à la voiture piégée coordonnés ont ébranlés plusieurs quartiers de Bagdad. Des centaines d’Irakiens ont été tués ou blessés.

Selon une source au sein du ministère de l'Intérieur,au moins 63 personnes ont péri et 285 ont été blessées, suite aux explosions qui ont eu lieu au même moment.


Le responsable du ministère de l'Intérieur a précisé que les deux plus importants attentats avaient eu lieu contre des restaurants à Kazamiya (nord) et à Husseiniya (est).

Le couvre-feu, qui s'étend habituellement à Bagdad entre 00H00 (21H00 GMT ) et 05H00 (02H00 GMT), a été décrété peu après ces attentats, en début de soirée , dans l'est de la capitale .


Egalement en soirée, quatre obus de mortiers ont par ailleurs été tirés sur le quartier de Ghazaliya, dans l'ouest, a indiqué la même source au sein du ministère de l'Intérieur. Elle n'a pas été en mesure de dire si ces tirs avaient fait des victimes ou des dégâts .


Entre-temps, des centaines de personnes en pleurs ont assisté mardi dans une église du centre-ville aux funérailles d'une partie des victimes tués lors de l’assaut meurtrier ayant visé l’église Notre Dame de Bagdad.
 
Reste à dire que ces attaques vont, sans doute, retarder la formation du gouvernement irakien, dont les tractations étaient à quelques pas d'aboutir à une issue.

Plusieurs blocs parlementaires s’étaient récemment mis d’accord sur la reconduction du Premier ministre sortant.

Nouri al-Maliki avait fait lundi un pas de plus vers son maintien au pouvoir en obtenant le ralliement du parti Fadhila. Le ralliement de Fadhila, précédé début octobre par celui d'une majorité de députés de l'Alliance Nationale Irakienne, implique que M. Maliki dispose du plus vaste soutien, soit 138 élus au Parlement, qui compte 325 députés.

source : Al Manar

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