skip to main |
skip to sidebar
La moralisation de la vie politique qu'il avait dit !!!
Lisez l'article plus bas, on marche sur la tête : "Mais Manuel
Valls s'est aussi fait voter une confortable indemnité pour son nouveau
poste de "conseiller municipal délégué": 1.700 euros net par mois, quand
les autres conseillers municipaux doivent se contenter d'une centaine
d'euros environ."
Du copinage, c'est incroyable. Les
conseillers municipaux ne sont pas rémunérés selon leur mérite, mais
selon leur proximité avec tel ou tel.
C'est à vomir.
Pour rappel, Valls avait droit aux rémunérations suivantes avant d'être ministre :
- Maire d'Evry de 2001 à 2012 (3 377 € / mois), et donc maintenant 1700 € comme conseiller municipal...
- Député dans l'Essonne depuis 2002 (7 008 € / mois).
- Président de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne depuis 2008 (5 441 € / mois).
Rappel : article tiré du site politique.net :
"Valls atteint le plafond autorisé, mais que fait-il du reste ?
Au total, Manuel Valls cumulait donc trois salaires et est
censé percevoir un revenu cumulé de... 15 826 euros. Or, les revenus
cumulés d'un député sont plafonnés à 9 730 euros brut par mois. Alors
pourquoi prétendre à des indemnités dont il sait qu'il ne pourra pas
toucher. Où se trouve le surplus de 6 093 euros ? Mystère. Deux
hypothèses : soit Valls a renoncé à ses indemnités d'élu local (les
montants donnés par Capital indiqueraient plutôt le contraire), soit le
député-maire profite du système de l'écrêtement qui permet à un élu de
donner le surplus de salaire à un autre élu, en toute légalité."
C'est beau la moralisation de la vie politique.
____________________________________________________________
Manuel Valls, un conseiller municipal très bien payé
Devenu simple conseiller municipal d'Evry, l'ex-maire conserve
cependant une indemnité de 1.700 euros. Légal certes, mais vraiment
exemplaire ?
Il n'est plus maire d'Evry. Mais il n'est
pas pour autant devenu un conseiller municipal comme les autres. Nommé
ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a cédé son fauteuil à celui qui
était son premier adjoint, Francis Chouat. Un conseil municipal
extraordinaire a eu lieu ce dimanche pour la passation des pouvoirs.
Mais Manuel Valls s'est aussi fait voter une confortable
indemnité pour son nouveau poste de "conseiller municipal délégué":
1.700 euros net par mois, quand les autres conseillers municipaux
doivent se contenter d'une centaine d'euros environ. Un traitement
presque identique à celui du nouveau maire et de son premier adjoint.
Une pratique légale
Révélé mercredi 6 juin par "Le Canard enchaîné", ce montant est
confirmé au "Nouvel Observateur" par le cabinet du ministre, qui se
veut "transparent" et souligne qu'il n'y a là rien d'illégal. Francis
Chouat, qui cumule désormais son indemnité de maire avec celle de
vice-président du conseil général de l'Essonne, a atteint le plafond
légal et a donc choisi "d'écrêter" le surplus : cette pratique lui a
permis de répartir son indemnité entre ses adjoints et Manuel Valls. Une
opération neutre pour les finances de la Ville… mais qui fait tousser
l'opposition, tout particulièrement dans une période où le gouvernement
se veut "exemplaire" en la matière.
"Il est dit que
Manuel Valls est un simple conseiller municipal, mais ce n'est pas vrai
de ses indemnités", constate Francis Couvidat, élu du NPA, qui souligne
aussi que le nouveau ministre a manqué deux réunions du conseil
municipal lors de la campagne présidentielle. "Ses nouvelles fonctions
ne devraient pas lui laisser davantage de temps pour Evry", estime-t-il.
Au cabinet de Manuel Valls, on affirme au contraire que le
ministre a bien l'intention de rester impliqué dans l'avenir d'une ville
dont il a été le maire pendant onze ans, et où ses quatre enfants
restent scolarisés. Le montant exceptionnel de ses indemnités de
"conseiller municipal délégué", chargé du Projet de territoire,
sanctionnerait ainsi "son expérience, sa connaissance des dossiers et sa
vision stratégique de l'avenir de la ville".
Le
cabinet rappelle aussi que Manuel Valls est conseiller communautaire à
l'agglomération, et à ce titre ne touche pas d'indemnité. Sa
rémunération de ministre a baissé de 30%, comme l'a demandé François
Hollande, pour atteindre 9.940 euros bruts.
lu sur FB de
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire