07 juin 2012

La moralisation de la vie politique qu'il avait dit !!!

Lisez l'article plus bas, on marche sur la tête : "Mais Manuel Valls s'est aussi fait voter une confortable indemnité pour son nouveau poste de "conseiller municipal délégué": 1.700 euros net par mois, quand les autres conseillers municipaux doivent se contenter d'une centaine d'euros environ."

Du copinage, c'est incroyable. Les conseillers municipaux ne sont pas rémunérés selon leur mérite, mais selon leur proximité avec tel ou tel.

C'est à vomir.

Pour rappel, Valls avait droit aux rémunérations suivantes avant d'être ministre :

- Maire d'Evry de 2001 à 2012 (3 377 € / mois), et donc maintenant 1700 € comme conseiller municipal...

- Député dans l'Essonne depuis 2002 (7 008 € / mois).

- Président de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne depuis 2008 (5 441 € / mois).

Rappel : article tiré du site politique.net :
"Valls atteint le plafond autorisé, mais que fait-il du reste ?

Au total, Manuel Valls cumulait donc trois salaires et est censé percevoir un revenu cumulé de... 15 826 euros. Or, les revenus cumulés d'un député sont plafonnés à 9 730 euros brut par mois. Alors pourquoi prétendre à des indemnités dont il sait qu'il ne pourra pas toucher. Où se trouve le surplus de 6 093 euros ? Mystère. Deux hypothèses : soit Valls a renoncé à ses indemnités d'élu local (les montants donnés par Capital indiqueraient plutôt le contraire), soit le député-maire profite du système de l'écrêtement qui permet à un élu de donner le surplus de salaire à un autre élu, en toute légalité."

C'est beau la moralisation de la vie politique.

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Manuel Valls, un conseiller municipal très bien payé

Devenu simple conseiller municipal d'Evry, l'ex-maire conserve cependant une indemnité de 1.700 euros. Légal certes, mais vraiment exemplaire ?

Il n'est plus maire d'Evry. Mais il n'est pas pour autant devenu un conseiller municipal comme les autres. Nommé ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a cédé son fauteuil à celui qui était son premier adjoint, Francis Chouat. Un conseil municipal extraordinaire a eu lieu ce dimanche pour la passation des pouvoirs.

Mais Manuel Valls s'est aussi fait voter une confortable indemnité pour son nouveau poste de "conseiller municipal délégué": 1.700 euros net par mois, quand les autres conseillers municipaux doivent se contenter d'une centaine d'euros environ. Un traitement presque identique à celui du nouveau maire et de son premier adjoint.

Une pratique légale

Révélé mercredi 6 juin par "Le Canard enchaîné", ce montant est confirmé au "Nouvel Observateur" par le cabinet du ministre, qui se veut "transparent" et souligne qu'il n'y a là rien d'illégal. Francis Chouat, qui cumule désormais son indemnité de maire avec celle de vice-président du conseil général de l'Essonne, a atteint le plafond légal et a donc choisi "d'écrêter" le surplus : cette pratique lui a permis de répartir son indemnité entre ses adjoints et Manuel Valls. Une opération neutre pour les finances de la Ville… mais qui fait tousser l'opposition, tout particulièrement dans une période où le gouvernement se veut "exemplaire" en la matière.

"Il est dit que Manuel Valls est un simple conseiller municipal, mais ce n'est pas vrai de ses indemnités", constate Francis Couvidat, élu du NPA, qui souligne aussi que le nouveau ministre a manqué deux réunions du conseil municipal lors de la campagne présidentielle. "Ses nouvelles fonctions ne devraient pas lui laisser davantage de temps pour Evry", estime-t-il.

Au cabinet de Manuel Valls, on affirme au contraire que le ministre a bien l'intention de rester impliqué dans l'avenir d'une ville dont il a été le maire pendant onze ans, et où ses quatre enfants restent scolarisés. Le montant exceptionnel de ses indemnités de "conseiller municipal délégué", chargé du Projet de territoire, sanctionnerait ainsi "son expérience, sa connaissance des dossiers et sa vision stratégique de l'avenir de la ville".

Le cabinet rappelle aussi que Manuel Valls est conseiller communautaire à l'agglomération, et à ce titre ne touche pas d'indemnité. Sa rémunération de ministre a baissé de 30%, comme l'a demandé François Hollande, pour atteindre 9.940 euros bruts.
lu sur FB de
                      Mohamed Najib Chabbi

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