28 décembre 2010

Les juifs venus des anciennes républiques soviétiques répudiés et suspectés

mardi 28 décembre 2010
Al-Manar



 
Le conseiller du ministre israélien des Finances Avi Simhon s’en est pris aux juifs venus d’anciennes républiques soviétiques, suspectant leur affiliation au judaïsme et soupçonnant leur loyauté à l’entité sioniste.
(JPG) "Ces gens n’ont aucun lien avec le judaïsme, ils ne sont venus ici que pour des raisons économiques", a lancé Simhon au cours d’une réunion qui a rassemblé industriels et commerciaux à Tel-Aviv, selon le site en ligne francophone israélien du Jérusalem Post.
Selon lui, ces immigrés n’ont jamais été juifs tout comme leurs ancêtres. "Ils ont peut-être un grand-parent juif grâce auquel ils ont pu obtenir la citoyenneté en vertu de la loi du retour", explique le conseiller du ministre.
Les propos de Simhon n’ont pas manqué de soulever un grand tollé au sein du gouvernement, particulièrement du parti « Israël Beitenou » qui regroupe les juifs d’Union soviétique.
"Ces commentaires indiquent plus qu’une simple ignorance de la loi du retour. Il n’y a pas de place pour ces personnalités dans le secteur public", a lancé le député Eitan Cabel, qualifiant les propos du conseiller du ministre des Finances de racistes, et en appelant à le démettre de ses fonctions.
Selon l’ancien président de l’Agence juive, le député Zeev Bielski (Kadima), "il est inconcevable que ce genre de choses puisse être dit à propos de plus d’un million de nos concitoyens".
Dès dimanche, Simhon fut amené à s’excuser pour ses propos controversés, déclarant devant le ministre Youval Steinitz qu’il accueillait favorablement l’Alya (l’implantation des immigrés juifs de l’ex-Union soviétique en Palestine occupée), la qualifiant "de bénédiction pour l’Etat et le mouvement sioniste", et arguant que ses propos ont été sortis de leur contexte.
Mais il n’a pas expliqué les raisons qui l’ont poussé à lancer ce cri contre ses coreligionnaires.

27 décembre 2010 - Al-Manar

Aucun commentaire: