Ils soutiennent PBI
Devant la cour d'appel de Pau, le prisonnier, qui a refusé d'être représenté par son avocat, Me Jacques Vergès, a de nouveau indiqué qu'il refusait "une loi liberticide" et qu'il avait déjà été soumis à un prélèvement génétique en 2003. Il a précisé que cette mesure était d'ailleurs jugée liberticide par les magistrats eux même et qu'il ne faisait aucun doute que les services secrets français et israéliens possédaient son empreinte d'ADN. Le ministère public a affirmé que les empreintes génétiques d'Abdallah étaient "inconnues" des fichiers de la justice et fait valoir que cette "demande était justifiée". Il a donc requis la même peine.
Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à perpétuité en février 1987 pour complicité d'assassinat dans l'exécution, en 1982 en France, de l'attaché militaire américain à Paris Charles Robert Ray et du diplomate israélien Yacov Barsimentov. Il a été arrêté en 1984 et condamné une première fois en 1986 à Lyon à quatre ans de réclusion pour usage de faux papiers et détention d'armes et d'explosifs.
Le tribunal de Pau avait ordonné sa remise en liberté en novembre 2003 mais le ministre de la Justice de l'époque, Dominique Perben, avait fait appel de la décision qui fut rejetée en janvier 2004.
Une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées jeudi devant le palais de justice pour demander sa libération.
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