Est-ce-que Washington planifie un holocauste nucléaire ? par Michel Chossudovsky | |
Mondialisation.ca, Le 19 aout 2010 | |
Note de l'auteur
« Nous avons découvert la bombe la plus terrible dans l'histoire du monde. C'est peut être la destruction par le feu prophétisée dans la période dite de la Vallée de l'Euphrate, après l'histoire de Noah et son arche fabuleuse… Cette arme est sur le point d'être utilisée contre le Japon…(Nous) l'utiliserons de sorte que les cibles soient des objectifs militaires, des soldats et marins, et non des femmes et des enfants. Même si les Japs sont sauvages, impitoyables, sans merci, et fanatiques, nous, comme dirigeant du monde, pour le bien être commun, nous ne pouvons larguer cette terrible bombe sur l'ancienne capitale ou la nouvelle… La cible sera purement militaire… Il semble que ce soit la chose la plus terrible ayant été découverte, mais on peut faire en sorte qu'elle soit la plus utile. » (Journal du Président Truman 25 juin 1945). Actions « Défensives et Offensives» Alors que la Nuclear Posture Review de 2001 (2001 Nuclear Posture Review) établit les conditions pour une utilisation préventive des armes nucléaires au Moyen Orient, en particulier contre l'Iran (voir aussi le principal document de la PNAC : Rebuilding Americas Defenses) La Doctrine d'Opérations Conjointes nucléaires fait un pas en avant pour effacer la distinction entre des actions militaires «défensives » et «offensives ». « La nouvelle triade offre une combinaison de capacités stratégiques offensives et défensives incluant des capacités de frappes nucléaires et non nucléaires, de défense active et passive, et une infrastructure de recherche et développent et industrielle robuste pour développer, construire, et maintenir des forces d'attaques et des systèmes défensifs… » (Ibid) (Les concepts clés sont inscrits en italique, ajout de l'auteur) Cependant, la nouvelle doctrine nucléaire va bien au-delà d'actions préventives d' »auto défense » elle appelle à des « actions anticipées » utilisant des armes nucléaires contre « un ennemi voyou » qui est supposé projeter de développer des ADM à une date future incertaine. Une planification sécuritaire responsable exige une préparation contre des menaces qui sont possibles bien qu'ayant peu de chance peut être aujourd'hui de se matérialiser. Les leçons de l'histoire militaire restent claires : des conflits imprévisibles irrationnels éclatent. Les forces militaires doivent être prêtes à contrer les armes et les capacités existantes ou qui existeront dans un futur proche même si dans l'immédiat des scénarios de guerre ne sont pas à disposition. Pour dissuader au maximum l'utilisation d'ADM, c'est primordial de préparer les forces US à utiliser des armes nucléaires efficacement et que les forces US soient déterminées à employer des armes nucléaires si nécessaire pour empêcher l'utilisation d'ADM ou des représailles utilisant des ADM (Ibid, p. III-1, italiques ajoutés) Les bombes nucléaires serviraient à empêcher un programme non existant d'ADM (e.g Iran) avant son développement. Cette formulation tordue va bien au-delà des prémisses (propositions don on tire des conclusions ndlt) du 2001 Nuclear Posture Review et du NPSD 17 qui stipulent que les US peuvent mener des représailles en utilisant des armes nucléaires si ils sont attaqués avec des ADM. « Les Etats-Unis font clairement savoir qu'ils se réservent le droit de répondre en ayant recours à une force écrasante – incluant l'éventuelle utilisation d'armes nucléaires – à l'utilisation d'armes de destruction massive contre les US, ses forces à l'étranger, ses amis et alliés. » ..(NSPD 17). « Intégration » des Plans d'Armes Nucléaires et Conventionnelles La Doctrine d'Opérations Conjointes nucléaires dresse les procédures gouvernant l'utilisation des armes nucléaires et la nature des relations entre les opérations de guerre nucléaires et conventionnelles. Le DJNO déclare que : «L'utilisation des armes nucléaires sur le théâtre (de la guerre) nécessite que les plans nucléaires et conventionnels soient intégrés le plus largement possible ». (DNJO, p. 47, italiques ajoutés, pour plus de détails voir l'article de Michel Chossudovsky « Guerre nucléaire contre l'Iran, janvier 2006 ») Les conséquences de cette « intégration » ont d'énormes implications car une fois que la décision est prise par le commandant en chef, c'est-à-dire le président des Etats-Unis, de lancer une opération militaire conjointe conventionnelle –nucléaire, il y a un risque que des armes nucléaires tactiques soient utilisées sans qu'il y est besoin de requérir l'autorisation présidentielle nécessaire. Vu sous cette angle, les procédures d'exécution sous la juridiction des commandants sur le théâtre des opérations concernant les armes nucléaires sont décrites comme étant « souples et autorisent des changements dans la situation. » Les commandants régionaux des combats sont responsables de la définition des objectifs dans le théâtre des opérations, et de développer des plans nucléaires nécessaires pour atteindre ces objectifs, inclue la sélection des cibles. Quand il est en charge, le CDRUSSTRATCOM, en tant que commandant de combat de soutien, fournit un plan détaillé de soutien en concordance avec les exigences de la planification du théâtre des opérations. La totalité de la planification du champ d'opération nucléaire suit les procédures prescrites dans « la Planification des Opérations Conjointes et le Système d'Exécution « pour formuler et mettre en pratique une réponse effective à l'intérieur du cadre temporel qu'autorise la crise. Puisque des options n'existent pas pour chaque scénario, les commandants des combats doivent avoir la capacité de planifier les actions de crise et d'exécuter ces plans. La planification d'action de crise offre la capacité de développer de nouvelles options, quand les options actuellement utilisées sont limitées ou que les principales options sont inappropriées. Le Commandement, le Contrôle et la Coordination doivent être suffisamment souples pour permettre au commandant régional des combats de frapper des cibles tributaires du temps telles que des plateformes mobiles de lancement de missiles « DJNO * (italiques ajoutés) Theatre des opérations nucléaires (Theater Nuclear Operation TNO) Alors que l'autorisation présidentielle est formellement exigée pour lancer une guerre nucléaire, les commandants régionaux des combats seraient en charge du Théâtre des Opérations Nucléaires (TNO) avec le mandat de non seulement appliquer mais aussi de formuler des décisions au niveau du commandement concernant les armes nucléaires (La doctrine des opérations conjointes nucléaires DJNO*) Nous n'avons plus à faire au « risque » associé à « un lancement accidentel ou par inadvertance » comme cela avait été formulé par le secrétaire à la défense Robert S. Mc Namara, mais avec un processus de prise de décision militaire qui fournit au commandants militaires, du commandant en chef jusqu'au commandants régionaux, ces pouvoirs utilisables à discrétion d'armes nucléaires tactiques. De plus, parce que ces « plus petites » armes nucléaires tactiques ont été « déclassifiées » par le Pentagon comme étant « sans danger pour la population civile environnante » ainsi, « minimisant le risque de dommages collatéraux », il n'existe pas de restrictions primordiales pré définies pour empêcher leur utilisation (Voir Michel Chossudovsky, The Dangers of a Middle East Nuclear War, Global Research, fevrier 2006) Une fois qu'une décision de lancer une opération militaire est prise (e.g. Des frappes aériennes contre l'Iran) les commandants sur le théâtre des opérations bénéficient d'une large marge d'action. Ce que cela signifie en pratique c'est qu'une fois que la décision présidentielle a été prise, USSTRATCOM en liaison avec ces commandants peut décider quelles cibles et quel type d'armement utiliser. Les stocks d'armes nucléaires sont maintenant considérés comme partie intégrale de l'arsenal du champ de bataille. En d'autres termes, les bombes nucléaires ont été intégrées à la « boîte à outils » utilisée sur le théâtre de la guerre conventionnelle. Attaques Aériennes Planifiées Contre l'Iran Un plan opérationnel de conduire des attaques aériennes contre l'Iran est « fin prêt » depuis juin 2005. Le matériel militaire essentiel pour mener cette opération a été déployé. (Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, Guerre nucléaire contre l'Iran janvier 2006 ). Le vice président Dick Cheney a donné l'ordre à l'USSTRATCOM d'établir un « plan d'urgence» qui «comprend une attaque aérienne de grande envergure sur l'Iran employant à la fois des armes nucléaires et conventionnelles. » ((Philip Giraldi, Attack on Iran: Pre-emptive Nuclear War, The American Conservative, 2 August 2005). En janvier 2005, un changement significatif dans le mandat de l'USSTRATCOM a été mis en application. L'USSTRATCOM a été identifié comme étant le « commandant de direction des combats pour l'intégration et la synchronisation des efforts du département de la défense dans le combat contre les armes de destruction massive ». Pour appliquer ce mandat, une toute nouvelle unité de commandement a été crée nommée Joint Functional Component Command Space and Global Strike, or JFCCSGS. Dirigée par l'USSTRATCOM, le JFCCSGS serait responsable du lancement des opérations militaires « utilisant des armes conventionnelles et nucléaires » selon la nouvelle doctrine nucléaire de l'Administration Bush. Les deux catégories d'armes seront intégrées dans une « opération d'attaque conjointe » sous un Commandement et un Contrôle Unifiés. Selon les écrits de Robert S. Norris et d'Hans M. Kristensen dans ``the Bulletin of Atomic Scientists``, «Le département de la défense adapte ses plans d'attaques nucléaires pour qu'ils reflètent la nouvelle doctrine présidentielle et afin d'assurer la transition dans la planification de la guerre du Plan Intégré Unique conçu lors du pic de la Guerre Froide à une famille de plans d'attaques plus petits et plus souples pour vaincre les adversaires d'aujourd'hui. Le nouveau plan central stratégique de guerre est connu sous le nom d'OPLAN (Opérations Plan ) 8044. Ce plan révisé et détaillé offre des options plus souples pour rassurer les alliés, et dissuader, et si nécessaire vaincre des adversaires dans des cas d'urgence plus étendus. L'un des membres de cette nouvelle famille c'est CONPLAN 8022, un plan conceptuel pour l'utilisation rapide d'armes nucléaires ou conventionnelles, ou des capacités de mener une guerre de l'information pour détruire préventivement, si nécessaire - - des « cibles temporellement urgentes » partout dans le monde. Le secrétaire de la défense Donald Rumsfeld avait signé un Ordre d'Alerte début 2004, qui ordonnait au CONPLAN 8022 d'être immédiatement opérationnel. Le résultat c'est que la politique de prévention de l'Administration Bush est maintenant opérationnelle sur les bombardiers longue distance, sous marins stratégiques, ou les patrouilles de dissuasion, et probablement aussi les missiles balistiques intercontinentaux (ICB Ms) » La mise en application opérationnelle de la Frappe Mondiale se ferait sous le CONPLAN 8022, qui consiste actuellement en un « plan actuel que la marine et l'armée de l'air traduisent en un ensemble de frappes à mener par leurs sous marins et leurs bombardiers, » (Japanese Economic Newswire, 30 Decembre 2005, plus de détails voir Michel Chossudovsky, Guerre nucléaire contre l'Iran, op. cit.). CONPLAN 8022 est « le plan de couverture intégral pour ce type de scénarios stratégiques préventifs impliquant l'utilisation d'armes nucléaires. » « Il se concentre spécifiquement sur ces nouvelles types de menaces - - l'Iran, la Corée du Nord - - les proliférateurs et aussi des terroristes potentiels, » dit-t-il. « rien ne dit qu'ils ne puissent pas utiliser CONPLAN 8022 dans le cas de scénarios limités contre des cibles russes et chinoises » (Selon Hans Kristensen, du Nuclear Information Project, cité dans le media japonais Economic News Wire, op. cit.) Autorisation de Déploiement d'Armes Nucléaires La planification d'autres bombardements aériens de l'Iran a commencé mi 2004, suite à la formulation de CONPLAN 8022 début 2004. En mai 2004, est sorti une directive : la Directive Présidentielle de Sécurité Nationale NSDP 35 entitled Nuclear Weapons Deployment Authorization. Le contenu de ce document hautement sensible reste un secret d'état prudemment gardé. Les médias n'ont pas fait mention du NSPD ni de débat au Congrès là dessus. Alors que son contenu reste classé secret, on présume que le NSPD 35 porte sur le déploiement d'armes nucléaires tactiques sur le théâtre de guerre du Moyen Orient en conformité avec CONPLAN 8022. Sur ce sujet, un article de presse récent (rappel : cet article a été publié en février 2006 ndlt) publié dans Yeni Safak (Turquie) suggère que les US sont actuellement entrain de : « Déployer des bombes nucléaires tactiques type B 61 dans le sud de l'Irak comme faisant partie du plan d'attaquer l'Iran de cet zone si et quand l'Iran répond à une attaque israélienne sur ses installations nucléaires. » (Ibrahim Karagul, "The US is Deploying Nuclear Weapons in Iraq Against Iran", (Yeni Safak,. 20 December 2005, cité dans BBC Monitoring Europe). Ce déploiement en Irak semble être la conséquence de NSPD 35. Ce que suggère l'article de Yeni Safak c'est que des armes conventionnelles seraient d'abord utilisées en réponse à des attaques aériennes US-Israel, puis des bombes thermonucléaires tactiques B 61 pourraient alors être lancées. Ces représailles utilisant des armes nucléaires tactiques seraient en phase avec les lignes directrices contenues dans le 2001 Nuclear Posture Review and NSPD 17 (voir ci dessus). Israël: Armes Conventionnelles et Nucléaires Israël fait partie de l'alliance militaire et il est prévu qu'il joue un rôle majeur dans ces attaques planifiées contre l'Iran. (Voir détails Michel Chossudovsky, Nuclear War against Iran, Jan 2006*) Plusieurs articles de presse l'ont confirmé, Israël a reçu, depuis septembre 2004, quelques 500 bombes BLU 109 bunker buster produite aux US (WP, 6 janvier 2006). Le premier ordre d'acquisition date de septembre 2004. En avril 2005, Washington a confirmé qu'Israël recevrait 100 bombes bunker buster de plus GB8 -28 produites par Lockheed Martin (Reuters, 26 avril 2005). Les GBU -28 sont décrites comme des « bombes conventionnelles guidées au laser de 2,275 tonnes qui utilise une tête pénétrante de 1,820 tonnes». Elles ont été utilisées pendant la guerre en Irak. Le Pentagon (a déclaré) que …la vente à Israël de 500 BLU -109 têtes, cela voulait dire une « contribution significative aux objectifs stratégiques et tactiques des US ». Montées sur des bombes guidées au laser, les BLU -109, peuvent être larguées par F-15 ou F-16, des avions de combat faisant partie de la flotte aérienne d'Israël. Cette année, Israël a reçu une première série de 102 F-16Is longue distance de Washington, son principal allié. « Israël fabrique probablement ses propres bombes bunker buster, mais elles ne sont pas si robustes que les BLUs (910 kg), selon ce qu'a dit Robert Hewson, éditeur de Jane's Air-Launched Weapons, à Reuters. (Reuters, 21 Septembre2004) L'article ne confirme pas si Israël a stocké et déployé la version thermonucléaire des bombes bunker buster. Il n'indique pas non plus si les bombes bunker buster d'Israël sont équipées de têtes nucléaires. Il est important de noter que ce stockage de bombes bunker buster s'est fait quelques mois après la publication du NPSD 35 Nuclear Weapons Deployment Authorization (May 2004). Israël possède entre 100 et 200 têtes nucléaires stratégiques (certains articles de presse parlent plutôt de 200 à 400 ndlt). En 2003, Washington et Tel Aviv ont confirmé qu'ils collaboraient « au déploiement de missiles de croisière Harpon fournis par les US, armés de têtes nucléaires, sur la flotte israélienne de sous marins Dolphin. » (The Observer 12 octobre 2003). Au cours de développements plus récents, qui coïncide avec les préparations de frappes contre l'Iran, Israël a passé commande de 2 nouveaux sous marins produits en Allemagne qui « pourraient lancer des missiles de croisière à tête nucléaire dans le cadre d'une « deuxième frappe » de « dissuasion. » (Newsweek 1 » février 2006. Voir aussi CDI base de données*) La participation d'Israël aux attaques aériennes agira comme une bombe politique à travers le Moyen Orient. Cela contribuera à l'escalade, avec une zone de guerre qui pourrait s'étendre dés le début au Liban et à la Syrie. Toute la région, de l'est méditerranéen à l'Asie centrale et à la frontière ouest de l'Afghanistan serait touchée. Le Rôle de l'Europe de l'Ouest Plusieurs pays d'Europe de l'Ouest considérés officiellement comme des « états non nucléaires » possèdent des armes nucléaires tactiques fournies par Washington. Les US ont fourni quelque 480 bombes thermonucléaires B 61 à 5 pays non nucléaires de l'OTAN incluant la Belgique, l'Allemagne, l'Italie, la Hollande et la Turquie et un état nucléaire, la Grande Bretagne. Le Gardien du nucléaire de l'ONU (AIEA ndlt) n'a pas prêté attention au fait que les US ont activement contribué à la prolifération d'armes nucléaires en Europe de l'Ouest. Faisant partie de ce stockage européen, la Turquie, qui est partenaire dans la coalition menée par les US avec Israël contre l'Iran, possède quelque 90 bombes bunker buster thermonucléaires B 61, stockée sur la base aérienne nucléaire d'Incirlik (National Resources Defense Council Weapons in Europe, Fevrier 2005) Allant de pair avec la politique nucléaire US, ce stockage et ce déploiement de B 61 en Europe de l'Ouest sont prévus pour des cibles situées au Moyen Orient. De plus, en accord avec les « plans d'attaques de l'OTAN », ces bombes thermonucléaires bunker buster B 61 (stockées par des « états non nucléaires « ) pourraient être lancées « contre des cibles en Russie ou d'autres pays du Moyen Orient tels que la Syrie et l'Iran « (cité dans le National resources Defense Council Weapons in Europe , Fevrier 2005). De plus, ce qui a été confirmé par des documents partiellement déclassifiés (mis à disposition en utilisant la Loi US sur la Liberté de l'Information ») : « Des arrangements ont été passés au milieu des années 90 pour autoriser l'utilisation de forces nucléaires US en Europe hors du champ de responsabilité du commandement européen US (EUCOM). Résultat de ces arrangements, EUCOM soutient actuellement des missions nucléaires de CENTCOM au Moyen Orient, dont celles, potentielles, contre l'Iran et la Syrie. » (Cité dans http://www.nukestrat.com/us/afn/nato.htm italiques ajoutés) A l'exception des US, aucune autre puissance nucléaire « n'a d'armes nucléaires désignées pour être délivrées par des pays non nucléaires » ((National Resources Defense Council, op cit). Tandis que ces « états non nucléaires » accusent nonchalamment Téhéran de développer des armes nucléaires, sans fournir de preuve documentée, ils ont eux-mêmes des capacités nucléaires de délivrer des têtes nucléaires, qui sont dirigées contre l'Iran. De dire que c'est un cas précis de « deux poids deux mesures » de la part de l'AIEA et de celle de la communauté internationale c'est un euphémisme. L'Allemagne : De Facto Puissance Nucléaire Parmi les « 5 états non nucléaires », l'Allemagne reste le pays le plus lourdement nucléarisé avec 3 bases nucléaires (dont deux sont totalement opérationnelles) et pourrait bien stocker jusqu'à 150 bombes (B 61 bunker buster) (Ibid). En accord avec les « plans d'attaque de l'OTAN » (mentionnés ci-dessus), ces armes nucléaires tactiques sont également pointées vers le Moyen Orient. Tandis que l'Allemagne n'est pas officiellement une puissance nucléaire, elle produit des têtes nucléaires pour la marine française. Elle stocke des têtes nucléaires et elle a les capacités de délivrer des armes nucléaires. L'EADS, The European Aeronautic Defense and Space Company, une entreprise de partenariat franco allemand et espagnol, contrôlée par Deutsche Aérospace et le puissant Groupe Daimler, est le deuxième plus important producteur militaire d'Europe, produisant les missiles nucléaires M 51 de la France. La France Fait Sienne la Doctrine Nucléaire Préventive En janvier 2006, le président français Jacques Chirac, a annoncé un changement majeur dans la politique nucléaire de la France. |
20 août 2010
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