09 février 2010

pas de signe de guerre, mais il faut y être prêt

Cheikh Kassem: pas de signe de guerre, mais il faut y être prêt


08/02/10

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah cheikh Naïm Kassem a déclaré que "le Hezbollah ne voit pas de signe de préparatifs de guerre israélienne" contre le Liban ou la région, tout en estimant qu'"Israël demeure un danger réel auquel on ne peut se fier. Raison pour laquelle il faut constamment être en état de préparatifs permanent, car nous ne savons pas quelles surprises nous sont réservées, et que va-t-il se passer au niveau international et régional."

Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision syrienne "ad-Dunia" (le monde) cheikh Kassem a refusé de se prononcer sur l'armement du Hezbollah, se contentant de signaler que "cet armement est dû à la présence de la résistance dont l'existence est en elle-même une réponse à l'occupation de l'ennemi"
Par ailleurs, cheikh Kassem a déclaré que le Hezbollah "compte sur le gouvernement actuel de Saad Hariri pour effectuer des réalisations dans certaines dossiers, notamment en économie, et tout ce qui importe les intérêts du peuple et tout ce qui a trait à la situation sociale."


Concernant les relations avec la Syrie, le numéro deux du Hezbollah affirme que la Syrie est "un corridor naturel pour le Liban, pour sa sécurité économique et politique, et nous encourageons la dernière visite de M. Hariri à la Syrie, laquelle a choqué les militants du 14 Mars, estimant que "Le Liban ne peut donner une action efficace sans la Syrie".

Interrogé sur les relations du Hezbollah avec l'Égypte, vu qu'il en entretient de très bonnes avec l'Iran, cheikh Kassem a répondu que " le comportement des autorités égyptiennes et les obligations qui lui sont dues en fonction des accords de Camp David sont contraires à l'état d'esprit du peuple égyptien concernant la cause palestinienne". Selon lui, " la situation naturelle serait que le Caire facilite les choses aux Palestiniens à Gaza. Le mur d'acier n'apporte aucun soutien à la cause palestinienne, et n'est au service ni de l'Égypte ni des Palestiniens"
" Nous ne souscrivons pas à la façon d'agir du régime égyptien" a-t-il conclu.

Cheikh Kassem s'est également prononcé sur le conflit au Yémen, niant avoir une quelconque relation avec les combattants houthistes: " Nous ne leur apportons aucun soutien ni financier ni en termes de coordination" a-t-il assuré défiant ceux qui disent le contraire de présenter leurs preuves.

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