08 février 2010

Salim El-Hoss : "aucun arabe n'a le droit de serrer la main d'un responsable israélien"

El-Hoss: "Aucun arabe n'a le droit de serrer la main d'un responsable israélien"
G.Hobubbalah

08/02/2010
Selon l'ancien Premier ministre Salim El-Hoss, aucun arabe n'a le droit de serrer la main d'un responsable israélien, comme l'a fait le prince Turki Fayçal avec le représentant du ministre israélien des Affaires Etrangères Dany Ayalone.




Il faut dire que la poignée de main échangée le 6 février à Munich entre le prince saoudien Turki Al-Fayçal, ancien chef du renseignement et ex-ambassadeur aux Etats-Unis, et le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon "a créé une polémique et fait l’objet de versions différentes.
C’est du moins ce qu’ a souligné Al-Quds Al-Arabi dans son édition du Lundi 8 février 2010.


En effet, le quotidien consacre sa une à cette affaire et publie une photo montrant les deux responsables se serrant la main lors de la conférence internationale annuelle sur la sécurité. Turki Al-Fayçal, qui n'exerce pas actuellement de fonction officielle, s’en est expliqué dans un communiqué.

"La poignée de main avec Danny Ayalon a eu lieu quand ce dernier a présenté ses excuses. Elle ne présage en rien d'une reconnaissance de l'Etat hébreu", a-t-il déclaré. Ayalon avait critiqué le royaume saoudien en avançant qu’il ne soutenait pas financièrement l’Autorité palestinienne. Mais le bureau de Danny Ayalon a démenti. "Tous ceux qui étaient présents à la conférence savent bien qu'aucune excuse n'a été présentée par le vice-ministre israélien au prince saoudien", note Al-Quds Al-Arabi.

Rappelons que le prince Turki al-Fayçal, ancien chef du renseignement et ex-ambassadeur aux Etats-Unis, membre important de la famille royale saoudienne, a déclaré que sa poignée de main samedi avec Danny Ayalon, vice-ministre israélien des Affaires étrangères à Munich ne présageait en rien d'une reconnaissance de l’entité sioniste, affirmant que la poignée de mains se justifiait après les excuses du ministre Ayalaon pour l'attitude israélienne à l'égard des palestiniens.


MANAR


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