Israël va se retirer du nord du village libanais de Ghajar
dimanche 7 novembre 2010, parIsraël a l’intention de se retirer de la partie nord du village disputé de Ghajar, en territoire libanais, pour en remettre le contrôle à la Force intérimaire de l’ONU au Liban (Finul), a-t-on appris dimanche de source officielle israélienne.
Un responsable israélien a confirmé, sous couvert de l’anonymat, des informations de presse selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit présenter lundi à New York au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon un plan qui prévoit le retrait des forces israéliennes de la partie nord de Ghajar en coordination avec la Finul.
La Finul a demandé à Israël de se retirer de la partie nord du village, qui se trouve en territoire libanais, afin de respecter la résolution 1701 mettant fin à la guerre entre Israël et le Liban en 2006.
"C’est une affaire qui ne date pas d’hier", a déclaré à l’AFP Milos Strugar, directeur des affaires politiques et civiles de la Finul, ajoutant que l’ONU avait été "activement engagée" avec les deux parties.
"La Finul a récemment proposé des idées et des modalités nouvelles aux deux parties, dans le cadre de nos efforts pour faire avancer le retrait israélien du village", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
Durant sa guerre contre le Liban en 2006, l’armée israélienne a occupé la partie nord de Ghajar, où vivent quelque 1.500 habitants. Elle y a ensuite érigé une clôture provisoire pour empêcher l’infiltration de résistants ans la partie sud où vivent de 500 à 800 habitants.
La partie sud de ce village se trouve sur le plateau du Golan conquis par Israël sur la Syrie en 1967 et annexé en 1981.
Le député du parti du Hezbollah Ali Ammar a salué l’annonce israélienne et souhaité que le retrait concerne également d’autres zones disputées le long de la frontière libano-israélienne.
"Chaque retrait est le résultat de la fermeté du peuple libanais, de son armée et du Hezbollah", a-t-il dit à l’AFP.
"Les agressions de l’ennemi israélien ne se limitent pas à Ghajar. L’ennemi doit se retirer aussi d’autres zones occupées comme Kfar Shouba et les Fermes de Chebaa", a-t-il ajouté, faisant référence à une région montagneuse riche en ressources hydrauliques au sud-est de la frontière, appelée Har Dov par Israël.
Après le retrait israélien unilatéral du Liban Sud en 2000, la Ligne bleue tracée par l’ONU fixant la frontière libano-israélienne, a placé un tiers du village au Liban et les deux autres dans le secteur annexé par Israël.
(Dimanche, 07 novembre 2010 - Avec les agences de presse)
précisions de la FINUL :
Un responsable israélien a confirmé, sous couvert de l’anonymat, des informations de presse selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit présenter lundi à New York au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon un plan qui prévoit le retrait des forces israéliennes de la partie nord de Ghajar en coordination avec la Finul.
La Finul a demandé à Israël de se retirer de la partie nord du village, qui se trouve en territoire libanais, afin de respecter la résolution 1701 mettant fin à la guerre entre Israël et le Liban en 2006.
"C’est une affaire qui ne date pas d’hier", a déclaré à l’AFP Milos Strugar, directeur des affaires politiques et civiles de la Finul, ajoutant que l’ONU avait été "activement engagée" avec les deux parties.
"La Finul a récemment proposé des idées et des modalités nouvelles aux deux parties, dans le cadre de nos efforts pour faire avancer le retrait israélien du village", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
Durant sa guerre contre le Liban en 2006, l’armée israélienne a occupé la partie nord de Ghajar, où vivent quelque 1.500 habitants. Elle y a ensuite érigé une clôture provisoire pour empêcher l’infiltration de résistants ans la partie sud où vivent de 500 à 800 habitants.
La partie sud de ce village se trouve sur le plateau du Golan conquis par Israël sur la Syrie en 1967 et annexé en 1981.
Le député du parti du Hezbollah Ali Ammar a salué l’annonce israélienne et souhaité que le retrait concerne également d’autres zones disputées le long de la frontière libano-israélienne.
"Chaque retrait est le résultat de la fermeté du peuple libanais, de son armée et du Hezbollah", a-t-il dit à l’AFP.
"Les agressions de l’ennemi israélien ne se limitent pas à Ghajar. L’ennemi doit se retirer aussi d’autres zones occupées comme Kfar Shouba et les Fermes de Chebaa", a-t-il ajouté, faisant référence à une région montagneuse riche en ressources hydrauliques au sud-est de la frontière, appelée Har Dov par Israël.
Après le retrait israélien unilatéral du Liban Sud en 2000, la Ligne bleue tracée par l’ONU fixant la frontière libano-israélienne, a placé un tiers du village au Liban et les deux autres dans le secteur annexé par Israël.
(Dimanche, 07 novembre 2010 - Avec les agences de presse)
Pétition
Non au terrorisme de l’Etat d’Israël
précisions de la FINUL :
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