L’OLPEC combat la cybercensure
L’Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création (OLPEC) vient de publier un rapport qui met à nu les machinations réglementaires et techniques de la censure en Tunisie et. Ce faisant, offre aux dissidents des outils pour se protéger des cyberattaques et de la surveillance.
Le rapport, « Tunisie : La censure sur Internet Un combat d’arrière garde » décrit avec beaucoup de précision l’approche systématique, multicouche, que les autorités tunisiennes ont adoptée pour contrôler la circulation sur Internet. Il décrit aussi l’histoire récente de la dissidence en ligne avec la création de nouveaux magazines en ligne, comme « Kalima » et « TUNeZINE » et la violence de la réponse de l’État. Les sites sont bloqués rapidement et les journalistes en ligne sont persécutés et jetés en prison.
La Tunisie a été le premier pays arabe et africain à se relier à la grande Toile, indique le rapport. L’Internet est immédiatement devenu populaire chez les dissidents et les jeunes. En réponse, les autorités tunisiennes ont créé une brigade policière de l’information afin de limiter l’accès à l’Internet et ont investi puissamment dans des mécanismes de filtrage du contenu.
La cyber-police décide des sites qui peuvent être consultés et de ceux qui ne peuvent l’être. Les autorités surveillent presque tout le monde, y compris les critiques du gouvernement, les ministres, les membres du parti au pouvoir, les unités de la police et les citoyens ordinaires.
Le rapport apporte un guide utile aux dissidents en ligne à travers toute la région arabe et pourrait s’avérer utile pour d’autres pays qui subissent une surveillance intense, comme le Viêt-nam, où les blogueurs sont régulièrement persécutés.
Pour lire le rapport intégral, accessible en anglais, en arabe et en français, prière d’aller à :
Tunisie : La censure sur Internet Un combat d’arrière garde
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire